Impossible de quitter la Malaisie sans un arrêt dans sa capitale: Kuala Lumpur, alias « KL » pour les initiés.
Nos yeux piquaient encore de sommeil (après une nuit de bus) lorsque nous les avons levés haut, très haut, vers les nombreux gratte-ciels de la capitale.
KL ressemble,à peu de choses près, à l’image que je me fais de certaines mégapoles américaines: les buildings sont immenses, les malls sont légion, et les routes se superposent en plusieurs étages, chapeautées par un sky train dernier cri. Pas évident de se déplacer à pied, armés d’un plan, comme nous le faisons d’habitude: les carrefours ne sont souvent que des croisements fictifs entre des routes situées à différents étages. Heureusement que le service de bus « Go KL » est performant et… gratuit!
Nous nous laissons donc promener en bus, et nous nous amusons à déchiffrer les enseignes: « restoran », « teksi »..,. Nous pensons d’abord qu’elles contiennent de grossières erreurs d’anglais (au Laos, nous logions dans des « gest house », « guestouse » voire des « guest hours »), avant de réaliser que les enseignes sont en réalité écrites en malaisien, avec l’orthographe latine. La communication avec les locaux est facilitée par cette proximité de langage, outre le fait que la plupart d’entre eux parlent l’anglais (vestige de la colonisation).
Lorsqu’on s’éloigne du centre, on se rend compte que KL n’est pas uniquement faite du béton des routes et des immeubles. Plusieurs parcs apportent une touche verte à l’ensemble.
A deux pas du jardin des orchidées, nous avons déposé un « objet voyageur » (que nous baladons dans notre sac depuis 3 mois) prélevé au lac de l’Eau d’Heure dans une géo-cache. En espérant que, comme nous, sa route l’emmène vers des lieux inconnus et magiques…
Et quoi de plus inconnu et magique que le firmament? Une visite au planétarium nous a envoyé dans les étoiles. Les panneaux d’explication, destinés aux enfants (surdoués?), étaient tellement bien illustrés que nous les avons parcourus de bout en bout, avant de monter au sommet de l’immeuble pour profiter de la vue panoramique sur la capitale.
Beaucoup plus terre à terre, mais tout aussi instructif et didactique, le musée du textile nous a abrités à l’heure (bouillante) de midi.
L’heure de midi nous amène au lunch, et à nos dernières découvertes culinaires: le porridge de riz (très consistant mais un peu fade), les nouilles et les raviolis de china town, et un espèce de risotto cuit au feu de bois, avec des épices locales (un délice!). La nourriture malaisienne nous a poursuivi jusque dans l’aéroport, ou nous pique-niquons une dernière fois (avec nos « take-away » pour 0,75 cents d’euro), avant de nous envoler pour l’Inde.
Arrivée prévue à Kolkata: 23h59!