Archives de catégorie : Carnet de bord

Visiter le Sud-Lipez et le Salar au départ de Tupiza

Il y a plusieurs points de départ pour explorer le Sud-Lipez et le Salar d’Uyuni: Uyuni (loin d’être incontournable), mais aussi San Pedro de Atacama (au Chili) ou Tupiza (au Sud d’Uyuni, à deux pas de la frontière argentine).

L’avantage de cette dernière ville est de pouvoir combiner les circuits traditionnels vers le Sud-Lipez et le Salar avec une visite des environs de Tupiza, qui sont tout simplement magnifiques. La puerta de Diablo, la Valle de los Machos et le canyon des Incas sont accessibles à pied (randonnée de 8km), en jeep, à vélo ou à cheval. Diverses agences en ville proposent des tours organisés, qu’il est cependant très facile de mettre en place soi-même si vous êtes équipés d’un GPS, d’un smartphone avec l’application Maps.Me ou que vous suivez les chemins tracés par les 4×4.

Ceux qui choisiront Uyuni comme point de départ le feront avant tout pour des raisons budgétaires: la concurrence y est rude, et les prix des tours sont environ 30% moins chers qu’à partir de Tupiza. Continuer la lecture de Visiter le Sud-Lipez et le Salar au départ de Tupiza

Chiang Rai

Chiang Rai est une halte parfaite entre la Birmanie et le Laos. C’est également une destination prisée par les touristes du nord de la Thaïlande, à raison.

Où dormir?

Véritable petit coin de paradis, la Chian House offre des chambres double à partir de 200 Bats. Le cadre est enchanteur (piscine extérieure, hamac, végétation variée, cascade où paraissent quelques poissons…) et la cuisine de la tenancière est remarquable de simplicité et de variété (premiers plats pour 40 Bats). La Chian House se situe à 15 minutes à pied du centre ville, dans un quartier reculé et calme (172 Sriboonruang Rd).

Que faire?

Rien ne vaut le tour en tram de Chiang Rai pour avoir un premier aperçu du centre-ville et de ses temples. Deux visites gratuites (en thaï, avec fascicule en anglais) sont organisées par jour: à 9h30 et à 13h30. L’ensemble de la visite dure environ 1h30 à 2h, comprenant plusieurs arrêts (notamment au Wat Phra Singh, au Wat Phra Kaew et au Tung and Kome Park).
Les départs se font à côté du monument King Mengrai.

Tout aussi incontournable, le Wat Rong Khun (White temple) mérite une visite d’une grosse heure afin de l’apprécier pleinement. Totalement différent de tous les temples que vous aurez pu admirer en Asie du Sud-Est, il est l’œuvre d’un enfant du pays: Ajarn Chalermchai Kositpipat. Entre dénonciation et revendication, le tout au second-degré, vous serez surpris de voir que les twin towers, les superhéros de notre enfance, et d’autres créatures connues ornent les murs de ce temple atypique. L’artiste propose une version contemporaine du bouddhisme, opposant le bien (représenté par Bouddha) au mal (représenté par les dérives capitalistes et belliqueuses des habitants de ce monde).

Enfin, le night market du centre ville est l’attraction touristique par excellence une fois le soleil couché. Des danseuses traditionnelles animent la place principale où rivalisent de nombreuses boutiques de souvenirs. Si vous êtes en quête d’authentique, passez votre chemin!

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Traverser les frontières terrestres d’Houei Xai et de Veun Kham

Nous sommes entrés au Laos par la frontière thaïlandaise, au niveau de Chiang Khong (Thaïlande) et d’Houei Xai (Laos), avant de ressortir du pays par la frontière de Veun Kham (Laos), au niveau de Dong Crolor (Cambodge). Voici nos trucs et astuces pour éviter de sortir quelques dollars de votre portefeuille.

Si vous souhaitez obtenir vos visas à la frontière, vous devez vous assurer d’avoir au minimum 65 dollars en poche (35 dollars pour le visa d’entrée pour le Laos pour les ressortissants belges, et 30 dollars pour le visa d’entrée au Cambodge). Le reste est superflu!

Entrée par HOUEI XAI

Le bus thaïlandais qui vous amène de Chang Mai ou Chang Rai jusqu’à Chiang Khong (ville frontière thaïlandaise), vous dépose en réalité à plusieurs kilomètres du poste frontière. Des tuk-tuks vous proposent de vous emmener au poste pour un prix exorbitant. Nous avons opté pour la marche et le stop, qui fonctionnent plutôt bien sur cette route (beaucoup de « touristes » qui vivent en Thaïlande se rendent à la frontière pour renouveler leur visa).

La sortie de la Thaïlande est relativement facile, après quoi vous êtes abandonnés dans un no man’s land. La plupart des guides touristiques parlent du temps révolu où la frontière se traversait par bateau. Un pont a depuis lors été construit, mais il est interdit aux piétons « pour des raisons de sécurité » (nous avons essayé: les gardes bloquent véritablement l’accès au pont aux piétons).

Seule alternative proposée: prendre un bus, pour 20 Bahts par personne, pour un trajet de moins de 3 minutes montre en main, afin de rejoindre le poste frontière du Laos.
Refusant cette proposition, nous avons fait du stop à la frontière et sommes montés à bord d’un camion pour effectuer la traversée du pont. Le stop à cet endroit est à nouveau relativement facile: il y a de nombreux poids lourds qui font la liaison entre la Thaïlande et la frontière chinoise.

Arrivés au poste frontière laotien, si vous devez y obtenir votre visa, vous serez invités à compléter une fiche de renseignements, et puis à patienter. Le prix du visa varie selon votre nationalité, et selon l’heure à laquelle vous vous présentez à la frontière (les overtime fees sont largement pratiqués). Évitez donc les heures indiquées sur le tableau suivant :

Une fois votre visa en poche, vous pourrez entrer au Laos. Vous serez cependant encore à une dizaine de kilomètres d’Houei Xai.  A nouveau, vous aurez le choix, entre un tuk-tuk et le stop!

Sortie à VEUN KHAM

Ce poste frontière, à l’extrême sud du Laos, est sans conteste le poste frontière le plus corrompu du Laos. Les cambodgiens, de leur coté, semblent avoir adopté la pratique de leurs voisins. Soyez attentifs aux arnaques à répétition, qui se concentrent sur 200 mètres à peine.

Premièrement, les autorités laotiennes réclament un « droit de tampon » de 2 dollars par cachet à apposer dans votre passeport. Cette surtaxe est totalement officieuse, ce que les gardes frontières reconnaissent aisément, avec leur plus beau sourire. Cette pratique a été critiquée par de nombreux routards,  notamment en raison du fait qu’aucun reçu n’était délivré pour le paiement de cette taxe. Les gardes se sont adaptés à ces critiques, et vous proposent à présent un reçu bleu, écrit en laotien donc parfaitement incompréhensible. La logique sous-tendant le paiement de ces  dollars est cependant inchangée: il s’agit de corruption pure et simple.
Il est possible d’y échapper, à condition de s’armer de patience (mieux vaut donc ne pas être tenu par un horaire de bus, ou, mieux, que l’ensemble des occupants du bus s’accordent pour refuser de payer cette surtaxe).


Du coté laotien, nous avons attendu environ 1h30, tentant toutes les tactiques: refuser le paiement par principe, expliquer que nous n’avions pas de dollar, argumenter, appeler notre ambassade (les gardes n’ont jamais accepté de parler directement à la personne que nous avions au téléphone), faire le sitting devant les guichets pour empêcher tous les autres touristes de payer leurs 2 dollars… Au bout du compte, nous les avons usés, et ils ont apposé les cachets gratuitement.
Vérifiez bien que le précieux sésame se trouve effectivement dans votre passeport: il est possible que les gardes laotiens vous laissent sortir du Laos sans apposer de cachet dans votre passeport. Vous serez alors recalés  à la frontière Cambodgienne quelques mètres plus loin, et devrez revenir à la case départ au Laos.

Deuxièmement, entre les deux frontières, un poste médical factice a été installé. Deux infirmières en blouse blanche souhaitent vérifier votre température (dans le cadre de la lutte contre la malaria) et votre carnet de vaccination. Il s’agit à nouveau d’une arnaque: ces personnes ne sont pas infirmières, et vous réclament ensuite 1 ou 2 dollars pour les tests effectués. Mieux vaut les ignorer en bloc, et continuer votre chemin vers le poste d’entrée du Cambodge.

Si vous devez obtenir votre visa à la frontière, vous serez dirigés vers un petit cabanon en retrait. Des panneaux annoncent le prix du « visa et des cachets »: 35 dollars. Le visa coûte en réalité 30 dollars, et les 5 dollars sont à nouveau un petit supplément que les gardiens empochent à votre passage (il est d’ailleurs interdit de prendre le fameux panneau en photo, preuve que cette pratique est irrégulière).
Il est tout à fait possible d’éviter de leur graisser la patte: nous avons prétendu avoir pris contact avec l’ambassade cambodgienne dans notre pays d’origine afin de nous renseigner sur le prix du visa, et nous nous sommes munis du montant exact en dollars pour couvrir le prix du visa, rien de plus, rien de moins. Nous nous sommes donc présentés avec 60 dollars (pour deux visa). Les gardes nous ont fait patienter un instant, le temps que les autres touristes paient leurs 35 dollars et disparaissent, avant de nous appeler et de nous remplir notre visa, sans broncher. Nous avons ainsi évité le paiement des « suppléments pour les cachets ».
Si vous avez obtenu votre visa cambodgien préalablement au passage de la frontière, les gardes sollicitent également le paiement d’un supplément pour les cachets. En restant calmes et patients, vous finissez par obtenir les cachets sans supplément.
Vous voilà au Cambodge. Le passage de la frontière est, paraît-il, un bon exercice: tout se négocie au pays des Khmers!

Le Myanmar en quelques mots

Vous ne savez pas comment choisir votre itinéraire au Myanmar (Birmanie) ? Combien coûte la vie dans le pays ? Quel budget prévoir ? Quels sont les musts ? Nous avons tenté de résumer ici de façon concise notre expérience d’un mois dans ce pays . N’hésitez pas à consulter les articles du Myanmar où vous pouvez également visualiser sur une carte les différents lieux géographiques.

Ce que nous avons adoré

  • l’authenticité des villages et des rencontres en s’éloignant légèrement du circuit touristique
  • l’impression agréable de faire un bond dans le temps
  • les paysages bruts, où la nature conserve ses droits
  • les incontournables Bagan et Lac Inle

Ce qui nous a moins plu

  • le coté touristique de certains lieux qui dénature les contacts humains
  • le rapport qualité/prix des logements franchement mauvais
  • l’hygiène globalement déplorable, particulièrement en cuisine

Les mythes

  • La monnaie locale, le Khyat, est utilisée partout. Nul besoin de s’encombrer d’USD. Si vous décidez toutefois d’emporter des billets verts, faites attention à ne pas les plier, sans quoi ils seront refusés tant par les guesthouses que par les agences de change.
  • Il est possible (et même relativement facile) de voyager sans guide dans la plupart des états du pays. Le MTT peut rapidement vous indiquer les dernières régions interdites aux touristes « pour des raisons de sécurité ».
  • Nul besoin de réserver, sauf peut-être dans les villes très touristiques. Si vous souhaitez réellement être rassurés, demandez à chaque guesthouse d’appeler la suivante pour annoncer votre arrivée.
  • Le Myanmar n’est pas un pays particulièrement cher, comparé au Laos et au Cambodge. Si les prix des logements sont effectivement prohibitifs, le coût de la nourriture et des transports permet de rééquilibrer votre budget.

Budget
Notre budget total pour 25 jours en Birmanie a été de 500 euros par personne. (A ce jour, 10.000 Kyats valent environ 9 euros)
Le coût de la vie se décline comme suit:

Logement: 12000 à 25000 Kyats pour une chambre double, avec ventilateur et salle-de-bain partagée

Nourriture et boissons:
– grande bouteille d’eau: 300 Kyats
– soda (33cl): 500 Kyats
– bière (marque Myanmar, 75cl): 1500 à 2000 Kyats
– bol de riz: 400 Kyats
– repas complet dans la rue: 400 à 1500 Kyats

Transports:
– pour les bus, voir les articles pertinents du carnet de bord
– location de vélo (par jour): 2000 Kyats
– location de scooter (par jour): 6000 à 8000 Kyats

En quelques mots

Le Myanmar est un gros coup de cœur. Nous souhaitons clairement y revenir dès que possible et vous encourageons à aller y faire un tour !

Passer la frontière terrestre entre Tachileik (Myanmar) et Mai Sai (Thailande)

Entrés au Myanmar par la frontière terrestre de Mae Sot (Thailande), nous souhaitions ressortir du pays par la frontière située plus au nord, au niveau de Mai Sai (Thaïlande).

Nous avons mené des recherches intensives (via le MTT, via d’autres amis routards et par nos propres soins), pour arriver à la conclusion qu’en date du 31 janvier 2014, la route entre Taunggyi (Lac Inle) et Tachileik était fermée aux étrangers « pour des raisons de sécurité ». Les touristes qui braveraient cette interdiction se feraient systématiquement refouler à l’un des barrages militaires érigés sur la route.

Seule alternative: prendre un vol interne, entre Heho ou Lashio et Tachileik, avant de passer la frontière à pied vers Mai Sai. La compagnie aérienne Golden Myanmar (www.gmairlines.com), propose des tickets pour moins de 60 dollars par trajet. C’est la compagnie la plus intéressante du marché, selon nos recherches.
Attention toutefois à vous laisser un ou deux jours de battement: ne réservez pas de ticket d’avion le dernier jour de votre visa (notre vol a été reprogrammé le lendemain du vol initial, car il n’était pas suffisamment rempli : lire notre mésaventure).

Enfin, sachez que la sanction qui s’impose à vous si vous sortez du Myanmar avec quelques jours de retard n’est pas particulièrement sévère. Seule une amende de 3 dollars vous serait réclamée par jour de retard.

Le Lac Inle

Incontournable, à juste titre, le lac Inle dégage une atmosphère paisible et envoûtante. Y passer au minimum 2 jours est indispensable. La durée de votre séjour sur place dépendra ensuite de votre capacité à vous décoller de ce tableau idyllique.

Comment y arriver?

– En bus, depuis l’ensemble des autres points touristiques du Myanmar. La gare des bus est relativement proche du centre de Nyaung Shwe, où se concentrent les guesthouses. Inutile de prendre un tuk-tuk pour couvrir la distance entre votre siège et votre lit (sauf si votre sac pèse une tonne)
– en avion, via l’aéroport de Hého, au nord du lac

Ou dormir?

Il y a de très nombreuses possibilités de logement à Nyaung Shwe, point de départ pour visiter le lac.
Nous recommandons la Gypsy Inn (tel: 95-081-209084), le long de l’eau. Pour 14.000 kyats, vous serez les heureux locataires d’une chambre avec deux lits jumeaux, et une salle de bain privative avec eau chaude. Un petit déjeuner de roi est inclus (et il est possible de l’emporter, si vous désirez assister au lever du soleil sur le lac).

Que faire?

La visite en bateau sur le lac est un must. Plusieurs formules sont proposées spontanément par les conducteurs de bateau:
– le « petit » tour, et l’ensemble des attractions  (très) touristiques: forgerons, femmes girafes, bijoutiers, tisseurs, fabricants de bateau… (présentant, globalement, peu d’intérêt: l’authentique a déserté depuis longtemps)
– le « grand » tour, à la carte, permettant de rallier d’autres villages plus éloignés. Afin de définir votre destination, essayez d’identifier le village dans lequel sera tenu le prochain marché.
En ce qui concerne les prix des excursions en bateau, ils sont fixés par bateau (pour 4 passagers maximum), et généralement par journée. Le plus simple est de faire jouer la concurrence, en présentant le programme que vous souhaitez suivre à différents conducteurs, qui vous remettront chacun une offre. Le lever et le coucher du soleil, mémorables sur le lac, sont souvent à l’origine de suppléments.

Notre contact « A Vue De Pieds » avec qui nous avons passé une super journée : Toeris (compagnie Sanshar) au 092.53.94.77.18 (prix : 25.000 Kyats lever et coucher de soleil inclus et incursion vers le Sud)

Petite astuce : éviter les faux pêcheurs… joli sur les photos (et encore…) mais ces clowns qui jonglent avec leurs filets n’ont rien d’authentique. Jugez plutôt :

Le lac s’explore également depuis les hauteurs: sous la forme d’un trek depuis Kalaw, ou d’une journée de randonnée dans les collines à l’est (il est possible d’organiser cette rando de manière individuelle, grâce à un smartphone et à une application de géo-localisation – les tracés des chemins sont disponibles sur Openstreet Map… sources utilisées par l’incontournable Maps.Me).

Vous pouvez aussi visiter les nombreuses petites productions qui, a partir de canne a sucre, réalisent des espèces de bonbons très sucrés (et délicieux !).

Pour clore la journée, rien ne vaut une dégustation de vin, au coucher du soleil, au domaine « Red Mountain ».

Le passage par les sources d’eau chaude est quant à lui inutile, sauf si vous souhaitez vous rendre dans un complexe thermal: les sources ont été entièrement privatisées par le complexe, et, en tant que simple passant, vous n’en verrez pas grand chose!

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Une excursion de Mandalay à Hsipaw

Mandalay est un ville qui vaut un court détour, avant de s’enfoncer vers le nord-est, vers Pyin oo Lwin et Hsipaw. Nous avons rassemblé dans cet article quelques informations sur ces trois lieux.

Mandalay

Où dormir?
Il y a de nombreuses possibilités de logement à Mandalay.
Le Garden Hotel semble être l’alternative la moins chère de la ville (17 dollars pour une chambre double).
Nous avons opté pour l’ET Hotel (83ème entre 23e et 24e – 02-65006, 66547, 011203529 – ethotel129a@gmail.com), et ses chambres « petit budget » en toiture, pour 20.000 Kyats la double, petit déjeuner inclus. L’eau chaude des douches et l’amabilité du personnel nous ont fait partiellement oublier la qualité très médiocre du matelas.

Ou manger?
Coffee Shops près de E.T. vraiment chouettes : goûter le Palata Keema (1500 Kyats) Myanmar MontHinghe (700 Kyats) Myanmar Cake/BainMont (300 Kyats)

Que faire?
Notre coup de cœur: le lever du soleil sur le pont U Bein. Les silhouettes des moines et des pêcheurs se découpent à contre jour, aux premières lueurs. L’endroit inspire le calme et la sérénité.

Valent également le détour:
– Les cités royales entourant Mandalay;
– La colline de Mandalay;
– Les ateliers de fabricants de feuilles d’or;
– La Paya Mahamuni et son Bouddha boursoufflé d’or;
– Le Kyaung Shwe In Bin et le Kyaung Shwenandaw (monastères en teck);
– La forteresse de Mandalay (nous n’en avons visité que l’extérieur, l’intérieur semble avoir été reconstruit récemment, et ne présentait pour nous qu’un intérêt mineur);
Plusieurs guesthouses et hôtels proposent des circuits organisés en taxi, permettant de faire le tour de ces différents lieux touristiques. Nous avons préféré louer un vélo pour 1500 Kyats la journée, et partir seuls à la découverte de la ville. Mandalay n’est cependant pas l’amie des cyclistes: la circulation y est dense, et les automobilistes ne se préoccupent pas du tout des usagers plus faibles.

Pyin Oo Lwin

Les anglais, eux aussi, étaient parfois fatigués de Mandalay. Ils partaient alors se réfugier à Pyin Oo Lwin, plus calme, plus frais, plus « British ».

Comment s’y rendre?
Depuis Mandalay, il est possible de partager un taxi (6500 Kyats), d’embarquer à bord d’un pick-up local (1500 Kyats – environ 2h), ou de prendre le train (le seul départ de la journée étant cependant fixé à… 4h du matin).

Où dormir?
Nous n’avons malheureusement pas de bon plan à Pyin Oo Lwin. Le Golden Dream Hotel renseigné dans plusieurs guides est vétuste, sale, froid et bruyant. Seul intérêt: le prix de la chambre double, fixé à 10.000 Kyats (un reccord au Myanmar).
Les échos que nous avons eu des deux Grace Hotel (I et II) ne sont pas beaucoup plus charmeurs.

Que faire?
Pyin Oo Lwin respire l’ère coloniale. Une balade dans le centre ville, armé d’un plan de la ville décrivant l’histoire des bâtiments à admirer, est incontournable.
De nombreux touristes profitent de leur passage par Pyin Oo Lwin pour visiter les Kandawgyi Gardens (entrée 5000 Kyats, ouvert de 8h à 18h00 – tél 085-22497). Les jardins comprennent notamment une bambouseraie, un verger, un jardin des orchidées, une volière, un plan d’eau, et plusieurs parcours de promenade. L’ensemble dégage une impression de sérénité.

Hsipaw

Hsipaw est une petite bourgade organisée presque intégralement autour des treks et de la tradition Shan.

Comment s’y rendre?
Il est possible de rallier Hsipaw en bus, depuis Mandalay, Pyin Oo Lwin ou même Nyaungshwe (Lac Inle). Difficile cependant de faire l’impasse sur le train, et son passage sur le mythique viaduc de Gokteik (construit en 1901). Le prix du ticket entre Pyin Oo Lwin et Hsipaw, en ‘upper class’, est de 2750 Kyats. Demandez un siège près de la fenêtre gauche, dans le sens de marche du train: la vue sur le viaduc de Gokteik y est particulièrement jolie.

Où dormir?
La mafia du touriste semble plus que jamais présente à Hsipaw. Les guesthouses Charles et Lili sont tenues par les membres d’une même famille tout comme d’autres filiales réparties dans la ville.
Nous avons eu de bons échos de l’hôtel Red Dragon, nouveau sur le marché. Notre choix s’est porté sur la guesthouse Yee Shin (sur la rue principale). Un peu bruyante, elle dispose de chambres doubles propres, avec salle de bain partagée et eau chaude, pour 15.000 Kyats, petit déjeuner compris. Chaque soir, un pick-up emmène gratuitement les résidents à la Sunset Hill, pour admirer le coucher du soleil.

Que faire?
Il est tout à fait possible de découvrir Hsipaw à pied. Le Shan Palace (ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h – visites guidées gratuites), le monastère en tek et Little Bagan se trouvent à 15 minutes du centre.

Un peu plus éloigné (à deux pas de la cascade), le Shan Youth Network (SYN) organise des cours d’anglais pour les étudiants qui n’ont pas les moyens de poursuivre des études supérieures. Ils recherchent les contacts avec les touristes étrangers, afin de pouvoir exercer leur anglais. Si vous poussez la porte de l’école, vous serez invités à partager leur repas, à apprendre quelques pas de danses traditionnelles, et à converser avec une brochette d’étudiant en quête d’échange linguistique. Une expérience authentique et totalement gratuite, à conseiller! Pour entrer en contact avec eux: shanyouthnetwork5@gmail.com, www.facebook.com/ShanYouthNetwork, ou tél (capricieux) 0947111332 – 0936160085.

Enfin, il est difficile de présenter Hsipaw sans faire référence aux nombreuses possibilités de trek qu’offrent la région. Plusieurs guesthouses offrent de vous mettre en contact avec des guides. La commission retenue par Charles, Lili et compagnie sur les treks proposés est tellement élevée (de 35 à 50 pourcents selon les informations qui circulent sur le terrain), que nous la trouvions profondément injuste par rapport au travail fourni par les guides. Nous avons trouvé une alternative: s’adresser à Ma Boat Boat, la tenancière d’un restaurant qui ne paie pas de mine, mais qui dispose d’un carnet d’adresses bien rempli. Nous avons passé un excellent trek avec deux de ses guides (l’un ne parlant que très peu anglais, l’autre étant curieux de tout, y compris de nous), et recommandons vivement cette « agence » située sur la Mine Poon Street (boatsone61@gmail.com, tél 09-402778213 ou 082-80698).
Trois types de trek sont actuellement organisés à Hsipaw (mais cela change au rythme des conflits aux alentours de la ville): un trek de 2 ou 3 jours avec départ et retour à Hsipaw, et un trek de trois jours, un peu moins touristique, vers Kyaukme. Nous avons opté pour ce dernier… Vous pouvez lire notre aventure dans cette brève.

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Bagan – La cité aux mille temples

Bagan est incontournable en Birmanie. C’est une évidence à la lecture des guides touristiques, que vous ne manquerez pas de confirmer après avoir fait étape dans la cité aux mille temples.

Transports

Il est possible de rejoindre Bagan depuis toutes les villes importantes birmanes, par tous les moyens de transport possibles et imaginables (bus, train, avion…). L’attention des amateurs de bus est attirée sur deux choses: le temps réel des trajets est souvent surévalué par les sociétés de bus (en prenant un bus « de nuit », il est fort probable que vous arriviez à destination à 3h du matin plutôt qu’à 5 ou 6h), et la gare des bus à Bagan se situe à environ 10 km du centre ville. Il vous faudra donc prendre un second moyen de transport pour rejoindre votre guesthouse. En vous éloignant un peu de la gare des bus, il est possible de trouver des transports locaux dont le prix défie toute concurrence.

Bus vers Kalaw : 11.000 Kyats ; pick-up à votre hotel inclus
Bus vers Mandalay : 18.000 Kyats

Dans Bagan, le plus simple est de se déplacer à vélo (environ 1500 Kyats par jour). Il existe également des curieux e-bike (4000 à 6000 Kyats par jour), dont la vitesse est toutefois limitée à 20 km/h. Nous n’y voyons donc pas véritablement l’intérêt, si ce n’est pour reposer vos jambes fatiguées.

Taxe d’entrée

Depuis janvier 2015, l’entrée sur le site de Bagan est soumise à un droit d’entrée de 20 dollars ou 21.000 Kyats (rien que ça!), qui vous sera réclamé aux différents check-points disposés sur les routes (terrestres, fluviales ou aériennes) menant à Bagan. Le ticket qui vous sera délivré est valable pour 5 jours.

Hébergement

Bagan étant une destination prisée, elle offre de nombreuses possibilités de logement, pour tous les budgets. La plupart d’entre eux se situent à Nuang U, à 10 minutes à vélo du vieux Bagan.
Nous avons opté pour la Penn Cherry guesthouse (14 dollars la chambre double, salle de bain partagée et sans petit déjeuner). C’est le bon plan budget du coin. Les chambres sont propres, le personnel est très aimable, et il est possible d’y louer des vélos. Aux alentours, il y a plusieurs restaurants locaux où l’on mange bien pour 1000 à 1500 Kyats. Pour les adeptes du petit-déjeuner sucré, les mêmes restaurants proposent des « Banana Pancakes » et des « Fried Bread with Egg » (pain perdu) pour 400 à 600 Kyats.

Curiosités

Les temples se noient dans les différentes plaines de Bagan. Nous pensons que certains d’entre eux méritent une visite spécifique (Ananda, Patho Sulamani, Paya Shwezigon), alors que la plupart des autres contribuent à l’ambiance générale. Il est plaisant de se perdre à vélo au milieu des plaines, où vous serez entourés à 360° de temples. Il n’est pas rare d’y rencontrer des troupeaux de chèvres ou de vaches, ce qui contribue au charme de l’ensemble. Certains temples peuvent en outre être escaladés, ce qui permet d’avoir une vue globale d’autant plus impressionnante.

Les levers et couchers de soleil sont incontournables à Bagan. Si vous parvenez à être réveillés pour 5h, vous serez récompensés non seulement par le lever du soleil, mais également par l’envol des fameuses montgolfières de Bagan (vers 6h – 6h30).

Les temples connus pour leur bon emplacement pour commencer ou terminer la journée sont Paya Shwesandaw, Paya Pyathada, Buledi. Ils sont cependant couverts de touristes à l’approche du lever ou coucher du soleil. Nous vous encourageons donc à trouver votre propre spot (ils ne manquent pas).
Dernier conseil: équipez-vous de votre lampe de poche durant la journée: vous pourrez ainsi admirer les peintures ornant l’intérieur des temples (notamment Patho Abeyadana, Nagayon, Upali Thein : notre coup de cœur).

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