Carthagène – Divers-cité

Nous l’avouons : la mer des Caraibes nous a envoûtés ; pas suffisamment pour que nous ouvrions un commerce de gaufres de Bruxelles sur une de ses plages, mais assez cependant pour que nous prolongions notre séjour sur la côte. Et pas n’importe où : à Carthagène des Indes (à ne pas conforme avec la ville homonyme, située en Espagne).

Nous apportons un net changement à notre tour des Caraibes (voir notre article sur Capurgana), en y ajoutant une pincée de « vieille ville », d’ « animation culturelle » et de « buildings à faire pâlir l’Amérique du nord ». Carthagène, c’est tout cela à la fois.

D’abord la vieille ville, dont les façades colorées, les balcons fleuris et les vendeurs de fruits font la renommée.



Le Fort San Felipe de Barajas nous a retenus toute une après-midi. Équipés d’un audio-guide, nous avons parcouru ses remparts de long en large, ce qui a permis à Julien de prendre de nombreux clichés.



Ensuite l’animation culturelle, qui a fait vibrer les murs d’enceinte de Carthagène à plusieurs reprises lors de notre séjour. Au menu : théâtre, danses (plus ou moins traditionnelles), orchestre, chants…


L’identité ethnique des différents peuples habitant dans la région est très forte. Les descendants des esclaves africains et les indigènes défendent chacun leur style musical ; ce qui nous a permis de varier nos sorties. Tout le monde s’y met, même un petit bout de 3 ou 4 ans qui tambourine, sur son djembe, en rythme s’il vous plait !



Enfin, le quartier de Bocagrande nous donne l’impression d’atterrir sur la planète du capitalisme. Chaque centimètre de plage est rentabilisé par un touriste, un vendeur de boissons fraîches/lunettes de soleil/en-cas, ou une dame proposant des massages. Les immeubles assistent, impassibles, à ce spectacle ; trop occupés qu’ils sont à rivaliser en taille avec le voisin.


Dans leur course à la construction, les entrepreneurs ont oublié un détail : la mer, qui n’est contenue par aucune digue. Le résultat est sans appel. Les rues sont inondées, et nous imaginons sans peine l’état des caves et des soubassements.

Depuis le toit de notre hôtel, auquel nous accédons grâce à un escalier en bois précaire qui aboutit directement dans notre chambre, nous pouvions admirer toutes ces facettes de Carthagène, de jour (au petit-déjeuner), comme de nuit.


Pour répondre à l’invitation des lumières de Noël, nous sommes descendus de notre mirador et avons rejoint la vieille ville, de nuit. Julien a multiplié les photos du point le plus au nord de notre escapade en Amérique du Sud. Bientôt, ce sera la descente infernale, jusqu’à Bogota.


Bientôt. Mais pas en ligne droite. Nous ferons d’abord escale à Mompox.

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