Un cas, ou plutôt trois, à Samaipata

Nous avons assisté au lever du soleil lors de notre première arrivée à Santa Cruz, au pied de l’avion. Notre deuxième entrée dans la ville s’est faite dans le noir complet, à… 19h. Le soleil se couche tôt, sous nos latitudes !
Nous avons trouvé, à tâtons, une chambre dans une Alojamiento en face de la station de bus, et sommes tombés endormis presque aussitôt. Heureusement, car nous ignorions que nos heures de sommeil étaient comptées. A 7h du matin, nous avons été tirés du lit par un flic qui tambourinait à notre porte : « Passeports, SVP ». Après un contrôle d’identité fructueux, la pluie qui fouettait notre unique fenêtre a fini de nous réveiller. Nous étions fin prêts pour rejoindre l’autre côté de la ville, en traversant les rues inondées, pour prendre un bus en direction de Samaipata à l’ouest de Santa Cruz.

C’est à nouveau le petit carré sur sa pointe, encerclé, qui nous a attiré dans ces contrées. A croire que nous faisons le tour des sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO ! La forteresse Inca de Samaipata se déploie sur le sommet d’une montagne, qui a été occupée pendant des siècles par des civilisations différentes. Le résultat, en ruine, laisse songeur.



Le musée archéologique lié au temple est tout aussi énigmatique pour nous, avec ses légendes en Espagnol et son conservateur qui n’a pas honte de répondre « no sé » à nos questions. Notre Espagnol s’améliore cependant tout doucement, grâce à la patience et la gentillesse des Boliviens qui mettent tout en œuvre pour que l’on puisse communiquer.

Nous avons trouvé dans la ville une superbe « maison » pour deux jours : un camping avec cuisine mise à notre disposition ! C’est la fête dans nos assiettes, même si la digestion reste difficile.

Malgré les maux de ventre récurrents, nous avons pris la route d’ « El Refugio », un centre qui accueille les animaux égarés des environs. Nous sommes arrivés sur place à la fin du jour et avons pu assister les bénévoles (flamands!) qui nourrissaient les pensionnaires. Un superbe moment de complicité avec nos compatriotes, et les bestioles qu’ils ont adoptées.



Le retour à Samaipata était par contre moins folklorique : nous devions suivre un chemin de terre, parfois entrecoupé par des ruisseaux ou de la gadoue, le tout dans le noir complet. Nous devinions les silhouettes des Boliviens qui, d’aucuns à la lumière de leur gsm, nous devançaient sur la route.

De retour dans le centre, nous avons dégusté un dernier souper « à la maison », avant d’embarquer à bord de notre premier bus de nuit, direction : Sucre !

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2 réflexions sur « Un cas, ou plutôt trois, à Samaipata »

  1. Merci Brigitte pour ton fait-play : je suis sûre que tu m’as laissé être la première cette fois ! Il y a de sympathiques bêtes en Bolivie mais Camille et Sarah ont l’air un peu coincées sur les photos ! Bonne route vers le désert de sel. Bisous

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