Le plateau des Bolovens

Pakse ! Nous sommes définitivement bien au Sud du Laos. Nous peinons à faire plus de 500 mètres à pied sans être couverts de sueur.

Nous visitons un premier temple où un Bouddha énorme a été édifié et aux alentours duquel les artisans d’un village sculptent encore à la main des Bouddhas dans des pierres massives.

Arrivé dans la ville, nous mangeons le long du Mékong une salade de concombres épicés à la laotienne (cela devient une habitude) et partons à la découverte des différents temples. Sympas mais sans plus.

En fin de journée, on se met à la recherche de « Yves le Belge ». Le loueur de mobylette le plus connu de la ville est effectivement un compatriote. Il organise chaque jour des conférences pour ses clients afin de leur expliquer comment visiter le plateau des Bolovens, notre prochaine destination. Après la boucle du centre, nous nous apprêtons à réaliser une autre boucle qui devrait être ponctuées de chutes d’eau et de paysages extraordinaires.
Yves nous laisse bien gentiment assister à sa petite conférence (bien que nous ne soyons pas clients).

On s’amuse le soir des nombreuses loteries que l’on peut apercevoir le long de la route…


La nuit fut agitée, on se bat avec les moustiques, le moustiquaire, le ventilateur qui fait trop de bruit et la chaleur oppressante.

Néanmoins, pas de temps à perdre, nous nous mettons sur la route. Une nuit et deux jours devraient suffire. C’était sans compter sur la fin de cette première journée. Après avoir observé des forgerons travailler sur des obus qui leur servent d’enclume, nous tombons dans le même hôtel que Guilhem et Elodie, des amis que nous avions rencontrés à Muang Ngoy 3 semaines plus tôt. On leur avait donné l’idée d’acheter une moto… Ils l’ont fait!

Nous allons assister ensemble a la baignade de deux éléphants… Toutefois, la vie autour de la rivière ne se limite pas à cela. De nombreux pêcheurs y gravitent, des enfants l’enjambent pour aller a l’école, etc.

Quelques heures plus tard, nous allons nous baigner au pied d’une chute d’eau et nous retrouvons Flo dans l’eau… Il faisait lui aussi partie de notre groupe de Muang Ngoy et nous ne nous étions pas revus depuis… Bref, la coïncidence fait que nous nous retrouvons donc avec la même bande qu’il y a 3 semaines. On décide de visiter le plateau des Bolovens ensemble. Ils m’appellent « Guide », je dois donc prendre mon rôle au sérieux (ou pas).

On commence par un petit trek de 8 km dès le matin qui nous fait aboutir ….. en plein milieu d’un terrain de golf. Hum hum….

Pas de soucis, on enfourche nos montures d’acier et on part vers la « grande boucle » du plateau. Titine n’est pas vraiment d’accord et souhaite avoir sa dose d’heures à l’ombre. Nous passerons donc quelques 3 heures dans un garage à faire quelques petits réglages.

Malgré tout, nous trouvons encore le temps d’aller visiter une plantation de thé et d’hibiscus. Mon rôle de guide me pousse à négocier une dégustation gratuite que tout le monde a apprécié. Le travail des employés est méthodique, les fruits sont ramassés et sont ensuite ouverts et nettoyés manuellement par une dizaine d’ouvrières très sympathiques qui acceptent de se faire prendre en photo.

La moto de Guilhem fait aussi du zèle : le moteur commence à fumer énormément. Finalement, rien de grave mais, la journée est déjà bien avancée et nous n’arrivons pas à rejoindre la guesthouse que je souhaitais atteindre. Nous tentons donc un lieu qui vient d’ouvrir. On nous propose de payer 2,5 euros par personne pour dormir en tentes. Après avoir digéré l’annonce, nous refusons puis… nous acceptons. Finalement, malgré le prix exorbitant le cadre est idyllique. Les tentes sont plantées au bord d’une magnifique cascade. Nous nous baignons éclairés par la lune et nous séchons au coin du feu. Pas de regret !

Le lendemain sera la grosse journée du plateau. Les cascades s’enchaînent, toutes plus extraordinaires que les autres. Le spectacle est magique.

Éblouis par tant de beauté, Sarah et moi nous perdons du reste du groupe. On sympathise avec un autre couple, Clem et Alex, avec qui on passera la fin de l’après-midi. Le soir tombant, nous cherchons une guesthouse. C’est à ce moment que Guilhem nous voit passer et se lance à notre poursuite. Nous finirons donc tous réunis avec deux nouveaux compagnons de route. Nous négocierons 4 chambres dans une guesthouse vide ou l’on tapera la carte, boirons des ‘Lao Beer’ et ferons rouvrir un petit bouiboui pour souper (traditionnellement fermé a 20h). Il n’aura probablement jamais vu autant de « Farang » (étrangers) dans son échoppe.

Le plateau des Bolovens ce ne sont que des beaux souvenirs !

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6 réflexions sur « Le plateau des Bolovens »

  1. Coucou. Merci pour les nouvelles et les belles photos qui nous emportent un peu là-bas. Petite question : sur une des photos une femme au bord de la route porte un masque. Pourquoi ? Pollution ?
    Bizzzzzzzzz à vous partager. Mum

    1. Les vieux réflexes de la Chine reviennent au galop? 😉 Au Laos, il s’agit plutôt de se se protéger de la poussière, provenant des routes sans revêtement. Nous sommes recouverts en permanence d’une fine couche rouge, dont il est difficile de se défaire… Et pas de Dash ni de Vanish à l’horizon!

  2. Bonjour, je continue à lire votre épopée. Vous souvenez vous du nom du camping à 2,50€ que vous avez du choisir par dépit selon votre récit? Mais finalement le hasard à bien fait les choses. Les duvets sont ils fournis?
    Merci encore pour toutes ces infos
    marion et kesh

    1. Re ! J’avoue que, sur le coup, ça nous avait paru super cher mais le moment a effectivement été magique !
      On a un doute sur le lieu exact mais, en gros, c’était sur le grand loop 2 km après Tad Faik. On pense que c’est a Tad Se Noy ou Tad HouaKrone… Si on a un éclair de génie concernant l’adresse exacte, on vous tient au courant !
      Les duvets sont fournis. On vous met même le matelas en place et on vous prépare le feu.

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