L’incontournable Angkor

Qui dit Cambodge, voire qui dit Asie du sud-est, dit… Angkor. Le site est incontournable. Les photos et autres produits dérivés des temples sont partout. Un arrêt de plusieurs jours s’imposait, d’autant plus que nous étions hébergés sur place par Eric, le Singapourien que nous avions rencontré à Kratie et qui est installé à Siem Reap depuis bientôt 3 ans.

Nous avons retrouvé Eric dans sa maison à 4 étages, à 2km des temples. Il était pareil à lui-même: excentrique à souhait. Son accueil était chaleureux et il nous a fait confiance dès le premier instant: en moins d’une journée, nous avions les clés de sa maison et celles d’une de ses motos en poche!
Nous avions un vrai foyer qui nous a servi de base pour explorer Angkor, avec un roof-top pour des soirées endiablées (écran diffusant des clips de thaïlandaises légèrement vêtues à l’appui), et… Chinotto, le Saint-Bernard d’Eric. Le chien est une vraie célébrité locale qui fait fureur lorsqu’il se promène sur le marché de nuit. C’est la débauche du selfie, des papouilles à la bave et des danses improvisées autour de Chinotto. Un véritable cirque!

Revenons aux choses sérieuses…
Le site d’Angkor est immense. Nous l’avons parcouru durant trois jours, à moto (ce qui est en principe interdit aux étrangers qui ne peuvent « louer » de moto, afin de protéger le business des tuk-tuk. C’était sans compter sur la générosité d’Eric, qui nous a prêté gratuitement son véhicule).

Les temples sont à la hauteur de la taille du site: immensément grands. Le moindre détail de leur décoration est cependant incroyablement travaillé. L’ensemble laisse sans voix, particulièrement à Banteay Srey (le temple des femmes) et à Angkor Wat (le temple le plus connu du site, qui figure l’aboutissement de l’art Khmer).

Les amateurs de nature que nous sommes ont par ailleurs été subjugués par les temples laissés intacts par les archéologues. La végétation se marie avec la pierre pour offrir un spectacle prodigieux, à Ta Prohm (célèbre parce qu’il a servi de cadre de tournage pour Lara Croft) et à Ta Nei (plus petit, perdu dans la jungle, il est méconnu des touristes, pour notre plus grand bonheur).

Autre petit bonheur volé: admirer un lever et un coucher de soleil sur les temples, et pique-niquer à l’ombre d’un arbre, avec vue sur le site d’Angkor. Nous étions heureux d’être là, tout simplement.

Eric ne nous a pas laissés quitter Siem Reap sans nous convier à un souper dans une famille d’un village du site d’Angkor. Le principe, bien rodé pour lui, est de débarquer à l’improviste avec suffisamment de provisions pour cuisiner ensemble pour nos hôtes improvisés et nous-même, avant de partager ensemble le repas. C’était l’occasion pour nous de découvrir la préparation du sucre de palme. Les doigts de Julien, dégoulinant du liquide jaunâtre, s’en souviennent encore.

C’était un bel au revoir à ce pays que nous avons tant apprécié!

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3 réflexions sur « L’incontournable Angkor »

  1. Fan….je suis fan
    Ne vous sentez vous pas plus à l’aise dans vos vêtements….lol
    La tête de Julien, par contre, doit se sentir plus à l’étroit sous le chapeau ( que l’on ne voit plus d’ailleurs..).. .mdr
    Bisous

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