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Bangkok : Les retrouvailles

3 heures ! C’est le retard de mon train à l’arrivée de Bangkok. J’ai bien tenté de négocier de sortir du train entre deux gares mais rien n’y a fait : je suis en retard pour le rendez-vous à l’aéroport avec Daniel et Maureen. Arrivé sur place : personne !

Je tente l’annonce publique dans l’aéroport (interdit depuis 3 ans), les messages internet, montrer une photo de guindaille des deux protagonistes à qui veut bien la voir… La perruque verte de Maureen semble finalement inspirer un garde qui me fait signe qu’ils sont partis en ville…

Avec mes 2 bahts en poche, me voilà donc obligé de retirer de l’argent au distributeur plutôt que d’échanger les euros fraîchement débarqués !

Retour en ville. Je rejoins Dean pour une après-midi sympathique en attendant que les deux zouaves aient l’idée de se connecter au net.

Musée sympathique, bouffe typique, tour des centres commerciaux. Finalement miracle, un message sur Facebook ! Nous nous donnons rendez-vous au Red Sky Bar. pour des retrouvailles au rythme des changements de couleur du crépuscule sur la cité mère du pays du sourire (lol). Un autre invité surprise se joint à nous une dernière fois en la personne de Silvia. Avec tout ce petit monde, nous finirons la soirée par une visite à China Town ainsi que du quartier chaud de Patong (Soy Cowboy). Et non… Ne cherchez pas les photos pour ce dernier !

Le lendemain, je revisite Wat Arun que j’avais déjà photographié lors de mon premier jour à Bangkok mais le ciel bleu rapporté par Mau et Daniel me permettent de prendre de plus belles photos.

Nous faisons une belle balade à pied qui nous emmène dans de belles ruelles typiques, à la Golden Mountain, au temple de marbre ainsi qu’au Dusit Palace.

Retour à la rue animée de Khao San Road où il y a plus de touristes que de Thaï afin d’embarquer dans un bus direction le Sud. Une longue route nous attends jusque Chumphon où nous embarquerons sur un ferry qui nous emmènera à l’ile de Koh Tao.

On nous demande de nous coller un numéro sur le t-shirt mais « I’M NOT A COW !!! ».

Dans le bus, je fais la connaissance de Tom, un Allemand qui tente désespérément de transformer le bus en boite de nuit… sans succès !

Chiang Mai – Visite de la vieille ville

Ce sera court aujourd’hui ! Je visite les temples de la vieille ville ce matin. Je découvre de fabuleuses fresques en cours de restauration, de très beaux cheddis et j’ai la chance de revoir le même « chant des moines » que j’avais vu quelques jours plus tôt. C’est réellement envoûtant !

L’après-midi, je me dirige vers la gare. Je n’ai plus un rond et je préfère éviter de retirer de l’argent à un distributeur de billets. Maureen m’apporte des euros de Belgique le lendemain.

Sur le chemin, je me fais interviewer par trois étudiants pour leurs cours d’anglais. Décidément !

Embarquement en train couchette à 17h. Direction Bangkok, arrivée prévue vers 07h. J’ai rendez-vous avec Mau et Daniel à l’aéroport à 08h.

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Chiang Mai – A la rencontre du peuple des montagnes

Pour me changer les idées de la mésaventure de la veille, je décide de louer un scooter et me diriger vers le Nord-Ouest, espérant rencontrer des Chao Khao (gens des montagnes).

Les ethnies

A ce sujet, je trouve que le Nord du pays est d’un intérêt particulier. C’est une réelle mosaïque ethnique et culturelle. On distingue principalement 3 groupes :

  • Môn-Khmers : autochtones de longue date
  • Sino-Tibétains
    • Tibéto-birmans : Lisu-Lahu et Akha
    • Karen ou Pwo
  • Miao-Yao : Hmong et Mien

Les Tibéto-birmans et Miao-Yao sont issus d’immigrations chinoises suite à des rebellions contre le pouvoir en place. Les Karen quant à eux sont les plus nombreux et proviennent du Myanmar. A partir du XVIIIème siècle mais aussi récemment suite à l’échec de l’union nationale Karen en Birmanie.

Ces différents groupes subirent une certaine pression notamment car ils pratiquent l’agriculture sur brûlis et cultivaient le pavot.

 Rencontre avec les Chao Khao

De nombreuses agences organisent des visites touristiques des villages des peuples des montagnes. Principalement des Tibéto-birmans car ils ont un folklore bien conservé.

Toutefois, je pense que c’est tout à fait relatif. Ils enfilent leurs habits traditionnels pour les touristes ! Je ne dis pas que c’est nécessairement malheureux : ils en vivent et c’est tant mieux.

Pour ma part, je vais compter sur la chance et prendre des petits chemins au hasard des rencontres. Je fais donc une heure de route sur mon petit scooter et décide alors de prendre un petit chemin qui se transforme bien vite et chemin de terre. Vingt minutes après, je trouve ce que je cherchais. Culture sur brûlis, village typique, peuple au physique différent. Ce village contient deux églises, signe qu’il s’agit bien d’une ethnie immigrante.

Je n’arrive malheureusement pas à créer le contact. Je n’ose pas non plus prendre trop de photos des gens. Je suis toutefois satisfait de ce que j’ai vu !

Les chutes de Mok-Fa

En rentrant, je m’arrête pour ces chutes. Le temps n’est pas de la partie mais le cadre est vraiment idyllique. Le site comporte également une grotte où l’on peut observer de nombreuses chauve-souris.

Retour à Chiang Mai – Rencontre de Din, l’informaticien

Sur le chemin du retour, impossible de faire plus de 5 km sans être trempé jusqu’aux os. Je décide donc de m’arrêter pour attendre que cela se calme. Je me rends compte que je suis en face de ce qui pourrait être un cybercafé… mais pas de pancartes que je sache lire. Je rentre… Bingo !

je demande si ils ont un programme de récupération de données. J’apprends alors à connaître Din. Il ne parle pas anglais mais, entre geeks, on se comprend. Grâce à lui, je parviens à récupérer environ 1/3 de mes photos perdues la veille. C’est mieux que rien et je suis déjà content de cet exploit ! Je tenterai à mon retour en Belgique d’utiliser un autre logiciel pour tenter d’en récupérer d’autres.

Kop Khun Krap Din !!!! (merci)

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Chiang Mai – Des tigres et la campagne

Au matin, je rencontre Rapha dans la rue et le présente à Silvia. Nous serons 3 aujourd’hui !

Nous partons en scooter avec l’intention de visiter le « Tiger Kingdom », sorte de zoo où l’on peut se prendre en photo avec des tigres. Une fois sur place, nous décidons de ne pas payer. Les tigres semblent être drogués et nous ne voulons pas encourager cela. Nous nous trompons peut-être, je ne dispose pas de suffisamment d’informations… Quoi qu’il en soit, nous passons tout de même un chouette moment à observer tout cela.

Je propose ensuite que nous nous perdions un peu dans la campagne. Parfait, tout le monde est d’accord !

La journée se termine de cette manière. Rapha et Silvia partent de Chiang Mai et me revoilà en mode solo.

J’en profite pour tenter de mettre à jour le blog et d’ajouter quelques photos. Gros problème !!!! Une fois ma carte SD dans le PC du cybercafé, un virus s’y attaque et supprime toutes mes photos de Bangkok, Lopburi et Sukhothai. Je viens de me faire avoir comme un gros noob ! Les excuses du responsable de l’établissement, joignant les mains à la manière Thaï, ne font malheureusement pas revenir mes photos.

Je vais me coucher les nerfs à vifs. A quand les cybercafés sous GNU/Linux ???

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A la découverte du parc du Doï Inthanon

Nous décidons avec Silvia de louer un scooter et de partir visiter la région. Notre choix se porte sur le parc national du Doï (montagne) Inthanon. Ce dernier culmine à 2565 m, ce qui en fait le plus haut point du pays.

Le parc est fabuleux. A part les 11°C au sommet qui ne collent pas vraiment avec les tongs et le t-shirt… En omettant aussi la panne sèche au sommet qui nous oblige à redescendre sans allumer le moteur du scooter… Tout est parfait !

Sur le retour, nous nous arrêtons á Lumphon, ville la plus proche de Chiang Mai qui abrite quelques anciens temples intéressants.

Arrivés à Chiang Mai, nous décidons de faire 30 km de plus pour aller au Wat Phra That abrité par le Doï Suthep. L’accès nécessite de gravir 230 marches. Nous tombons en plein office religieux dont je ne connais malheureusement pas le nom… Les chants des moines donnent la chair de poule et, ne voyant pas le temps passer, la nuit tombe alors que les lumières de la ville pointent leur nez.

Pour la deuxième fois de la journée, nous sommes presque en panne d’essence. Heureusement, nous achetons une bouteille d’un litre. Le village n’a pas de pompe à essence et la solution est donc de vendre des bouteilles (de whisky !) remplies du liquide bien nécessaire !

Le panorama sur la ville au retour est époustouflant.

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Trek à Khun Tan – Arrivée à Chiang Mai

Réveil à 7h. Le train arrive dans 15 minutes à la gare de Khun Tan, petit bled perdu dans les montagnes à 1h de train au Sud de Chiang Mai. Il y a à cet endroit le plus long tunnel ferroviaire de Thaïlande (1352 m). J’ai décidé de m’arrêter là afin de faire un trek jusqu’au sommet du Doi (montagne) Khuntan. Le but est de réaliser les 700 m de dénivelés, redescendre et reprendre le train à 14h00 pour atteindre Chiang Mai dans l’après-midi… Bon… Ça va être sport !!!

 

Le trek est sympa, bien balisé et permet de se familiariser avec la forêt Thaï. Je ne rencontre ni de serpents ni d’araignées que je redoute tant. Dommage !

Le lieu est historiquement intéressant car quatre camps ont été implantés à différentes altitudes pour la construction du tunnel en 1918. Je lis l’historique en grimpant le chemin : « Le tunnel a été surnommé le cimetière des travailleurs car près de 1000 d’entre eux seraient morts en le construisant à cause de suffocations, d’accidents, de la malaria, des tigres et par des combats entre eux. » Heu… Je suis tout seul dans un environnement déjà assez hostile et on me parle de tigres ?????

J’apprendrai plus tard que cette forêt était habitée par de nombreux animaux mais que la plupart d’entre eux (dont les tigres) ont été décimés par les feux de forêts et de par la présence de l’homme. Je pousse un ouf de soulagement un peu égoïste…

J’arrive au sommet (1373 m) et profite de la vue. La descente se fait presque au pas de course. J’arrive finalement tout juste à la gare pour que l’on m’annonce que le train a une heure de retard. J’en profite pour manger et analyser le système mécanique des feux ferroviaires et du changement de voie.
L’heure de train me menant à Chiang Mai passe très vite : les paysages montagneux du Nord sont absolument fabuleux.

Sur place, je rencontre Silvia avec qui j’étais déjà en contact via Couchsurfing. De nouveau une Espagnole… Nous allons nous balader en ville où les temples semblent être à tous les coins de rue. Chiang Mai mérite bien son surnom de ville aux mille temples !

La soirée se termine au « Night Bazar », marché typique qui me semble plutôt dédié aux nombreux touristes de la ville.

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Old Sukhothai – Première capitale Siam

Sukhothai est constitué de la nouvelle et de l’ancienne ville. Cette dernière fût la capitale du premier royaume Thaï en 1238. Autant dire que le site offre un intérêt bien particulier avec plus de 70 temples à découvrir.

Je loue un vélo et décide de me concentrer sur la partie centrale et nord de l’ancienne ville. Le temps est malheureusement nuageux, ce qui ne m’arrange pas trop pour les photos. L’environnement est tout de même splendide !!! Ces majestueuses ruines, bouddhas et autres cheddis se fondent dans la forêt, les plans d’eaux et les montagnes en arrière-plan.

Je vous épargne les détails historiques ! Je dirais juste qu’il est intéressant de noter que certains temples étaient d’abord hindous et ont été convertis par la suite.

En me dirigeant vers le Nord, je suis conquis par le petit temple Wat Sarasak. Bon, ok, les éléphants du cheddi y sont peut-être pour quelque chose…

Aux environs de midi, je décide de m’éloigner des temples et de m’enfoncer dans la campagne avoisinante. Je finis par m’arrêter dans un petit snack local où de nouveau personne ne parle anglais. On me montre une énorme grenouille dans une bouteille. Apparemment, ils ont l’air de les manger. Je décide de m’en tenir à une soupe de nouilles.

Dans l’après-midi, je visite d’autres temples. Je rencontre également un moine sourd-muet bien sympathique. On arrive apparemment à mieux se comprendre qu’avec certains autres Thaï…

De retour à New Sukhothai, je retrouve Rapha. On se donne rendez-vous deux jours plus tard à Chiang Maï.

Il est maintenant temps de reprendre le bus afin d’atteindre la gare de Pitsanulokhe où j’étais arrivé le soir précédent. Mon train est à minuit et je décide donc de me balader dans la ville en attendant. Par pur hasard, j’arrive dans un temple où une petite fille m’accueille en anglais à grands coups d’explications historiques sur les lieux. Des gens nous prennent en photo pendant ce temps. Il s’agit en fait de la classe d’anglais de Frank, un Américano-camerounais qui clame haut et fort être le seul Black du pays à parler Thaï ! (information à prendre avec des pincettes…)

Je finirai par aller manger avec les parents et boire des bières sur le quai de la gare avec Franck. Conversation très intéressante mais mon train entre en gare… C est parti pour 7h en wagon couchette !

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En route vers le Nord – Première escale : Lopburi

Réveil à 3h30, j’ai prévu de prendre le train très tôt pour visiter Lopburi toute la matinée. Je me dirige tout doucement vers le Nord de la Thaïlande : la ville de Chiang Mai. J’ai toutefois plusieurs escales de prévues avant d’y arriver !

Il est 4h00, Bangkok s’éve… est debout !

Sur mon chemin jusque la gare, je croise les travailleurs matinaux qui s’affairent déjà à différentes tâches : découpe de la viande, déplacement des roulottes ambulantes, préparation des journaux à livrer, cuisson du riz…

J’achète mon ticket. Pour ce train, pas besoin de réservations. Ce sont des wagons de 3ème classe pour navetteurs. Conclusion : 2h40 de train pour 28 bahts (mois de 70 centimes d’euros) !

Lopburi

Ce train me semblait bien vide au départ de Bangkok mais, au fil des heures, les wagons deviennent pleins à craquer d’étudiants qui me dévisagent avec amusement.

Arrivé à la gare, je repense à mon ami Dean : « Tu n’as pas de guide ?« , m’avait-il demandé avec un air étonné. Effectivement, je ne sais pas trop que faire en sortant du train. Je n’ai pas non plus beaucoup de temps. Ça ne m’empêche pas de visiter les principaux temples, de faire un tour au marché et de passer pas mal de temps avec tous les singes qui ont envahi la ville. La matinée est intéressante. Il faut savoir que Lopburi a une longue histoire et a notamment été une ville khmère, ce qui explique l’architecture typique. Il semble d’ailleurs que la ville ait développé un style bien particulier.

Au hasard d’une rue, je passe devant une école où je fais connaissance avec la façon dont les élèves s’accueillent mutuellement le matin.

En attendant le train, il m’arrive une aventure assez intéressante. Un type entame une conversation avec moi et m’explique au fur et à mesure qu’il s’est fait avoir par une femme le soir précédent. « Elle m’a droguée et est partie avec tout mon argent et mon téléphone. Si elle avait été une bonne personne, elle m’aurait laissé un peu de monnaie pour que je puisse m’acheter mon ticket de train et manger un morceau. Fait bien attention aux femmes, elles sont dangereuses !« . Après plusieurs minutes, il m’explique qu’il est en fait un artiste et peut me proposer de faire un dessin de moi en cadeau… Hmmm… Bon… Aller, ok, ça fera un truc sympa à raconter. Dix minutes plus tard, le dessin est fini. Par contre, il me demande si je peux lui donner l’équivalent de 1 € pour qu’il puisse manger. L’histoire était-elle vraie ? Bref, j’ai en tout cas un dessin à ramener…

En route pour Sukhothai via la gare de Phitsanulok

Dans le train, on me sert des lychees. Dans mon for intérieur, je remercie ce singe de Lopburi qui m’a, sans le savoir, montré comment cela s’ouvre…

Arrivé à la gare de Phitsanulok, je rencontre Robin, une Sud-africaine et Rapha, un espagnol. Nous prenons le bus ensemble jusque Sukhothai où nous passerons la nuit.

Soirée sympa, bouffe Thaï typique avec les grosses blattes des rues qui se baladent à nos pieds.

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Premier contact avec Bangkok

Ce mercredi sera mon premier jour en Thaïlande et cela commence bien évidemment par sa capitale.

Le vol – Escale à Moscou

Le vol se passe très bien malgre les préjugés sur la compagnie russe Aéroflot. A noter toutefois que les jeunes russes qui partent s’amuser en Thaïlande ont… comment dire… un style bien à eux. Comme pour confirmer mon jugement, j’apprendrai plus tard que ces touristes sont très présents ici et n’ont pas la meilleure des réputations.

Bref, pour en revenir au vol, ce qui frappe en arrivant ici, c’est les innombrables cours d’eau qui irriguent les cultures de la plaine. Au plus on s’approche de Bangkok, au plus le paysage devient ordonné. Les quartiers sont très quadrillés dans les faubourgs et alignés de manière parfaite par rapport aux cours d’eau.

Premier contact avec la ville

Atteri à 7h45, je me dirige au plus vite vers la ville. J’ai effectivement rendez-vous avec Dean, un habitant de Bangkok que j’avais croisé à Louvain-la-Neuve il y a plusieurs années. Le lien de rendez-vous est ma guest-house. J’avais réservé une première nuit à cet endroit pour 10 € (pour deux lits… il ne restait plus que ça). Ce lieu ne possédait aucun commentaire de visiteurs et c’est bien ce qui m’a poussé à réserver ! Sa proximité avec la gare de Hualamphong me permettrait de partir le lendemain matin à 4h20.

Première difficulté, personne ne connait la rue de l’établissement. Je demande donc à connaitre le numéro du bus qui peut m’emmener au quartier Soi Sawang. « Le 29 mais qu’allez-vous faire là-bas ?« , me répond-t-on.

Effectivement, une fois arrivé sur place, le quartier situé à proximité de China Town est tout sauf touristique ! La Guest-House dégage une très chouette atmosphère locale et le confort est largement dans mes expectives. Entre temps, je réserve les tickets de train nécessaires pour les trois prochains jours et rejoins Dean qui ne trouvait pas non plus mon hôtel.

En route pour les premiers temples

Après un passage au centre commercial pour acheter une carte SIM me permettant d’avoir internet en 3g sur mon smartphone pour 12 € le mois, mon guide d’un jour m’emmène jusqu’à la dernière station du Sky Train où un bateau peut être pris afin d’atteindre les principaux temples de Bangkok situés sur les berges de la Chao Phrayo.

Aujourdh’hui, nous visitons donc le Grand Palais Wat Pho et Wat Arun.

Grand Palais

C’est en fait un réel complexe dans lequel l’on peut visiter de nombreux monuments et bâtiments dont les constructions s’étalent entre le XVIIIème et le XXème siècle. On peut notamment y voir le célèbre Bouddha d’émeraude. Le nombre de touristes est réellement affolant mais cela vaut évidemment la visite ! Les photos parlent d’elles-mêmes.

Wat Pho

Principalement connu pour son immense Bouddha allongé de 46 m de long, il fait lui aussi partie d’un petit complexe dans lequel l’on retrouve notamment de nombreux petits cheddhis et quatre viharas. Les cheddhis sont une structure architecturale bouddhiste que l’on retrouve un peu partout dans les temples. Ils peuvent éventuellement contenir des reliques. Un vihara est un type de hall qui est destiné à donner aux moines un lieu de calme pour la prière.

Impossible de faire une photo du Bouddha allongé originale. Du coup, je préfère vous montrer les touristes qui font tous la même photo (oui moi aussi je l’ai faite, et alors ?).

Wat Arun

Le « temple de l’aube », situé sur l’autre rive possède des escaliers très abruptes qui permettent d’obtenir un panoramique sympathique sur la ville. Le prang khmer (tour) s’élève à 80 m de haut et son parement est constitué de mosaïques en porcelaine.

Retour au Guest House

Après une bonne drache Thaïlandaise à 17h (oui oui Maureen avait raison…), un bon souper avec Dean, nous nous disons au revoir et, d’un regard inquiet, il me laisse retourner au Guest House à pied. Les gens de la ville sont tous pareils quel que soit le pays !!! « Pas à pied ! Il faut prendre le Sky Train, puis changer et prendre le métro puis éventuellement prendre un taxi. C’est trop loin ! », me dit-il. 45 minutes plus tard, je rejoignais mon lit.

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Préparation du voyage en Thaïlande

Tâche assez surréaliste… Ce voyage reste en dehors du projet tout en y prenant place. Je dois donc jongler avec l’envie de prendre mon temps tout en ayant « que » un mois pour visiter le pays et le besoin de ne pas trop prévoir. Au vu du planning que je m’impose, certains jours seront tout sauf reposants ! Explications…

Le choix du mode de transport

Pour la première partie du voyage, je voulais impérativement atteindre le Nord de la Thaïlande et plus précisément Chiang Mai. Il faut savoir qu’il y a presque 600 km à vol d’oiseau à parcourir entre ces deux villes et, sachant que le voyage nous fait quitter les plaines pour atterrir dans une zone bien plus montagneuse, le choix de l’avion semblait tout indiqué, surtout vu les prix pratiqués par Air Asia (de l’ordre de 80 € l’aller/retour).

Toutefois, je considère que mon empreinte carbone en a déjà assez pris un coup pour venir dans le pays et un moyen plus typique me parait plus approprié. C’est décidé, ce sera le train. Par contre, il faut s’accrocher : 28 heures de voyage aller-retour rien que pour cette première étape dans le Nord. Attention à relativiser : le voyage est modulable : on peut s’arrêter à une gare, visiter et reprendre le train le lendemain ou plus tard dans la journée. Il faut également savoir que les trains de nuit ont des lits, parait-il très confortables. Un voyage de 14 heures peut donc être bien plus court que ce qu’il n’y parait 🙂 De plus, cela semble coûter aux environs de 40 € l’aller/retour. Par contre, attention : tout ce qui est trains longues distances et couchettes doivent être réservés. Malheureusement, ce n’est plus possible de le faire en ligne. Ce sera donc la première chose que je ferai en arrivant à Bangkok.

Pour descendre dans le Sud jusque l’île de Koh Tao, nous ferons toutefois une exception à ce choix de mode de transport et opterons pour un car se combinant à une traversée en ferry. L’avantage étant que la même compagnie s’occupe des deux transports et nous sommes donc certains de ne pas rater le bateau ! Toutefois, je sens que ce sera bien moins confortable que les trains couchettes… A noter qu’il existe des combis train/ferry. Trop tard pour nous, c’est déjà réservé !

Plus d’informations :

  • State Railway of Thailand : site officiel du réseau ferroviaire – Difficile à utiliser mais intéressant pour vérifier les horaires et connaître l’ensemble des arrêts, y compris les petits bleds.
  • Seat 61 : Mine d’or concernant l’utilisation du train en Thaïlande – Horaires, carte interactive des lignes, prix – Bien plus simple d’utilisation que le site officiel
  • Lomprayah : compagnie que nous utiliserons pour rallier Koh Tao en bus et en ferry depuis Bangkok

Le tourisme de masse en Thaïlande

Une chose qui m’a frappé pendant cette période de préparation et avant même de mettre un pied en Thaïlande, c’est le tourisme de masse qui semble toucher la plupart du pays. Toutefois, sortir des sentiers battus sans connaissance du pays au préalable semble être bien difficile ! Je veux effectivement éviter la balade à dos d’éléphant à 30 touristes qui se suivent… De même, il semble difficile d’aller rendre visite à des peuples des montagnes sans qu’ils ne soient déjà sur un circuit touristique bien rôdé.

Pour un premier contact avec le pays, il va tout de même de soi que les certaines attractions touristiques semblent assez inévitables. Comment imaginer venir à Bruxelles photographier Jeanneke-Pis sans passer devant notre fameux Manneken-Pis ? 🙂

Cependant, j’ai tenté de rentrer en contact avec des locaux via mon site de référence qu’est Couchsurfing. Que ce soit pour des conseils, des demandes d’hébergement ou simplement pour prévoir d’aller boire un verre avec quelqu’un du coin, c’est incontournable ! C’est d’ailleurs sur ce site que j’ai rencontré Sao, Karène propriétaire d’une ferme dans les montagnes. Un de mes espoir pour une approche moins touristique du Nord de la Thaïlande…

Les régions visitées

Petite explication, sans trop rentrer dans les détails, des choix suite à ce que je viens de vous raconter ci-dessus.

Le Nord – Vers les montagnes

  • Lopburi (0,5 jours) : destination prisée pour les singes ayant envahis la ville et les temples locaux
  • Sukhotai (1,5 jours) : ancienne capitale du pays, les temples dans un contexte rural sont, semble-t-ils, magnifiques, surtout combinés à une balade à vélo.
  • Khun Tan (0,5 jours) : situé dans un parc national… je prévois une randonnée de 600 m de dénivelé par un beau matin pour reprendre le train dans l’après-midi…… Bien que très peu documenté, le site semble intéressant puisqu’il reste les traces des camps qui ont servi à la construction du tunnel ferroviaire le plus long du pays (1352 m).
  • Chiang Mai (2,5 jours) : destination incontournable au Nord, marché artisanal de rue le dimanche soir très prisé
  • Khoon Sab (1,5 jours) : village inconnu au bataillon, je ne le trouve ni sur carte et n’ai aucune documentation dessus. Il se situe à 3 heures de bus de Chiang Mai quelque part dans les montagnes. Je devrais y passer deux nuits et aller à la rencontre d’un village du groupe ethnique des Karens.

    La prévision du trajet dans le Nord du pays
    La prévision du trajet dans le Nord du pays

Le Sud – Les îles et parcs nationaux

  • Koh Tao (3 jours) : île connue pour sa plongée sous-marine… nous irons probablement sur les îles avoisinantes dans le même temps
  • Khao Sok (2 jours) : visite guidée de ce parc national, utilisation de barques, etc
  • ChumponSurat Thani (0,5 jours) : au passage, visite du coin

L’Ouest – En route vers la rivière Kwaï

  • Kanchanaburi (1 jour) : le pont de la rivière Kwaï, quelques temples, village Môn (?)
  • Nam Tok (2 jours) : visite du Parc Erawan et ses magnifiques chutes d’eau, train de la mort, etc.

Le Centre – La capitale et ses temples

  • Bangkok (4 jours) : répartis à différents moments du séjour, visite de la ville et rencontre d’amis Thaïlandais vivant là-bas
  • Ayuthaya (2 jours) : capitale de l’ancien royaume déchu du même nom, situe à 70 km au Nord de Bangkok, très connu pour ses innombrables temples à proximité

 Conclusion

Un planning chargé c’est certain, mais, de la marge de manœuvre pour l’adapter, quelques nuits de réservées, des contacts pris … A midi je décolle de Zaventem et, une chose est certaine, il y aura des imprévus … et c’est tant mieux !