Archives de catégorie : Asie

Une excursion de Mandalay à Hsipaw

Mandalay est un ville qui vaut un court détour, avant de s’enfoncer vers le nord-est, vers Pyin oo Lwin et Hsipaw. Nous avons rassemblé dans cet article quelques informations sur ces trois lieux.

Mandalay

Où dormir?
Il y a de nombreuses possibilités de logement à Mandalay.
Le Garden Hotel semble être l’alternative la moins chère de la ville (17 dollars pour une chambre double).
Nous avons opté pour l’ET Hotel (83ème entre 23e et 24e – 02-65006, 66547, 011203529 – ethotel129a@gmail.com), et ses chambres « petit budget » en toiture, pour 20.000 Kyats la double, petit déjeuner inclus. L’eau chaude des douches et l’amabilité du personnel nous ont fait partiellement oublier la qualité très médiocre du matelas.

Ou manger?
Coffee Shops près de E.T. vraiment chouettes : goûter le Palata Keema (1500 Kyats) Myanmar MontHinghe (700 Kyats) Myanmar Cake/BainMont (300 Kyats)

Que faire?
Notre coup de cœur: le lever du soleil sur le pont U Bein. Les silhouettes des moines et des pêcheurs se découpent à contre jour, aux premières lueurs. L’endroit inspire le calme et la sérénité.

Valent également le détour:
– Les cités royales entourant Mandalay;
– La colline de Mandalay;
– Les ateliers de fabricants de feuilles d’or;
– La Paya Mahamuni et son Bouddha boursoufflé d’or;
– Le Kyaung Shwe In Bin et le Kyaung Shwenandaw (monastères en teck);
– La forteresse de Mandalay (nous n’en avons visité que l’extérieur, l’intérieur semble avoir été reconstruit récemment, et ne présentait pour nous qu’un intérêt mineur);
Plusieurs guesthouses et hôtels proposent des circuits organisés en taxi, permettant de faire le tour de ces différents lieux touristiques. Nous avons préféré louer un vélo pour 1500 Kyats la journée, et partir seuls à la découverte de la ville. Mandalay n’est cependant pas l’amie des cyclistes: la circulation y est dense, et les automobilistes ne se préoccupent pas du tout des usagers plus faibles.

Pyin Oo Lwin

Les anglais, eux aussi, étaient parfois fatigués de Mandalay. Ils partaient alors se réfugier à Pyin Oo Lwin, plus calme, plus frais, plus « British ».

Comment s’y rendre?
Depuis Mandalay, il est possible de partager un taxi (6500 Kyats), d’embarquer à bord d’un pick-up local (1500 Kyats – environ 2h), ou de prendre le train (le seul départ de la journée étant cependant fixé à… 4h du matin).

Où dormir?
Nous n’avons malheureusement pas de bon plan à Pyin Oo Lwin. Le Golden Dream Hotel renseigné dans plusieurs guides est vétuste, sale, froid et bruyant. Seul intérêt: le prix de la chambre double, fixé à 10.000 Kyats (un reccord au Myanmar).
Les échos que nous avons eu des deux Grace Hotel (I et II) ne sont pas beaucoup plus charmeurs.

Que faire?
Pyin Oo Lwin respire l’ère coloniale. Une balade dans le centre ville, armé d’un plan de la ville décrivant l’histoire des bâtiments à admirer, est incontournable.
De nombreux touristes profitent de leur passage par Pyin Oo Lwin pour visiter les Kandawgyi Gardens (entrée 5000 Kyats, ouvert de 8h à 18h00 – tél 085-22497). Les jardins comprennent notamment une bambouseraie, un verger, un jardin des orchidées, une volière, un plan d’eau, et plusieurs parcours de promenade. L’ensemble dégage une impression de sérénité.

Hsipaw

Hsipaw est une petite bourgade organisée presque intégralement autour des treks et de la tradition Shan.

Comment s’y rendre?
Il est possible de rallier Hsipaw en bus, depuis Mandalay, Pyin Oo Lwin ou même Nyaungshwe (Lac Inle). Difficile cependant de faire l’impasse sur le train, et son passage sur le mythique viaduc de Gokteik (construit en 1901). Le prix du ticket entre Pyin Oo Lwin et Hsipaw, en ‘upper class’, est de 2750 Kyats. Demandez un siège près de la fenêtre gauche, dans le sens de marche du train: la vue sur le viaduc de Gokteik y est particulièrement jolie.

Où dormir?
La mafia du touriste semble plus que jamais présente à Hsipaw. Les guesthouses Charles et Lili sont tenues par les membres d’une même famille tout comme d’autres filiales réparties dans la ville.
Nous avons eu de bons échos de l’hôtel Red Dragon, nouveau sur le marché. Notre choix s’est porté sur la guesthouse Yee Shin (sur la rue principale). Un peu bruyante, elle dispose de chambres doubles propres, avec salle de bain partagée et eau chaude, pour 15.000 Kyats, petit déjeuner compris. Chaque soir, un pick-up emmène gratuitement les résidents à la Sunset Hill, pour admirer le coucher du soleil.

Que faire?
Il est tout à fait possible de découvrir Hsipaw à pied. Le Shan Palace (ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 16h – visites guidées gratuites), le monastère en tek et Little Bagan se trouvent à 15 minutes du centre.

Un peu plus éloigné (à deux pas de la cascade), le Shan Youth Network (SYN) organise des cours d’anglais pour les étudiants qui n’ont pas les moyens de poursuivre des études supérieures. Ils recherchent les contacts avec les touristes étrangers, afin de pouvoir exercer leur anglais. Si vous poussez la porte de l’école, vous serez invités à partager leur repas, à apprendre quelques pas de danses traditionnelles, et à converser avec une brochette d’étudiant en quête d’échange linguistique. Une expérience authentique et totalement gratuite, à conseiller! Pour entrer en contact avec eux: shanyouthnetwork5@gmail.com, www.facebook.com/ShanYouthNetwork, ou tél (capricieux) 0947111332 – 0936160085.

Enfin, il est difficile de présenter Hsipaw sans faire référence aux nombreuses possibilités de trek qu’offrent la région. Plusieurs guesthouses offrent de vous mettre en contact avec des guides. La commission retenue par Charles, Lili et compagnie sur les treks proposés est tellement élevée (de 35 à 50 pourcents selon les informations qui circulent sur le terrain), que nous la trouvions profondément injuste par rapport au travail fourni par les guides. Nous avons trouvé une alternative: s’adresser à Ma Boat Boat, la tenancière d’un restaurant qui ne paie pas de mine, mais qui dispose d’un carnet d’adresses bien rempli. Nous avons passé un excellent trek avec deux de ses guides (l’un ne parlant que très peu anglais, l’autre étant curieux de tout, y compris de nous), et recommandons vivement cette « agence » située sur la Mine Poon Street (boatsone61@gmail.com, tél 09-402778213 ou 082-80698).
Trois types de trek sont actuellement organisés à Hsipaw (mais cela change au rythme des conflits aux alentours de la ville): un trek de 2 ou 3 jours avec départ et retour à Hsipaw, et un trek de trois jours, un peu moins touristique, vers Kyaukme. Nous avons opté pour ce dernier… Vous pouvez lire notre aventure dans cette brève.

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Bagan – La cité aux mille temples

Bagan est incontournable en Birmanie. C’est une évidence à la lecture des guides touristiques, que vous ne manquerez pas de confirmer après avoir fait étape dans la cité aux mille temples.

Transports

Il est possible de rejoindre Bagan depuis toutes les villes importantes birmanes, par tous les moyens de transport possibles et imaginables (bus, train, avion…). L’attention des amateurs de bus est attirée sur deux choses: le temps réel des trajets est souvent surévalué par les sociétés de bus (en prenant un bus « de nuit », il est fort probable que vous arriviez à destination à 3h du matin plutôt qu’à 5 ou 6h), et la gare des bus à Bagan se situe à environ 10 km du centre ville. Il vous faudra donc prendre un second moyen de transport pour rejoindre votre guesthouse. En vous éloignant un peu de la gare des bus, il est possible de trouver des transports locaux dont le prix défie toute concurrence.

Bus vers Kalaw : 11.000 Kyats ; pick-up à votre hotel inclus
Bus vers Mandalay : 18.000 Kyats

Dans Bagan, le plus simple est de se déplacer à vélo (environ 1500 Kyats par jour). Il existe également des curieux e-bike (4000 à 6000 Kyats par jour), dont la vitesse est toutefois limitée à 20 km/h. Nous n’y voyons donc pas véritablement l’intérêt, si ce n’est pour reposer vos jambes fatiguées.

Taxe d’entrée

Depuis janvier 2015, l’entrée sur le site de Bagan est soumise à un droit d’entrée de 20 dollars ou 21.000 Kyats (rien que ça!), qui vous sera réclamé aux différents check-points disposés sur les routes (terrestres, fluviales ou aériennes) menant à Bagan. Le ticket qui vous sera délivré est valable pour 5 jours.

Hébergement

Bagan étant une destination prisée, elle offre de nombreuses possibilités de logement, pour tous les budgets. La plupart d’entre eux se situent à Nuang U, à 10 minutes à vélo du vieux Bagan.
Nous avons opté pour la Penn Cherry guesthouse (14 dollars la chambre double, salle de bain partagée et sans petit déjeuner). C’est le bon plan budget du coin. Les chambres sont propres, le personnel est très aimable, et il est possible d’y louer des vélos. Aux alentours, il y a plusieurs restaurants locaux où l’on mange bien pour 1000 à 1500 Kyats. Pour les adeptes du petit-déjeuner sucré, les mêmes restaurants proposent des « Banana Pancakes » et des « Fried Bread with Egg » (pain perdu) pour 400 à 600 Kyats.

Curiosités

Les temples se noient dans les différentes plaines de Bagan. Nous pensons que certains d’entre eux méritent une visite spécifique (Ananda, Patho Sulamani, Paya Shwezigon), alors que la plupart des autres contribuent à l’ambiance générale. Il est plaisant de se perdre à vélo au milieu des plaines, où vous serez entourés à 360° de temples. Il n’est pas rare d’y rencontrer des troupeaux de chèvres ou de vaches, ce qui contribue au charme de l’ensemble. Certains temples peuvent en outre être escaladés, ce qui permet d’avoir une vue globale d’autant plus impressionnante.

Les levers et couchers de soleil sont incontournables à Bagan. Si vous parvenez à être réveillés pour 5h, vous serez récompensés non seulement par le lever du soleil, mais également par l’envol des fameuses montgolfières de Bagan (vers 6h – 6h30).

Les temples connus pour leur bon emplacement pour commencer ou terminer la journée sont Paya Shwesandaw, Paya Pyathada, Buledi. Ils sont cependant couverts de touristes à l’approche du lever ou coucher du soleil. Nous vous encourageons donc à trouver votre propre spot (ils ne manquent pas).
Dernier conseil: équipez-vous de votre lampe de poche durant la journée: vous pourrez ainsi admirer les peintures ornant l’intérieur des temples (notamment Patho Abeyadana, Nagayon, Upali Thein : notre coup de cœur).

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De Golden Rock à Yangon

Destinations pratiquement incontournables au Myanmar, pour des raisons différentes (le premier en raison de son attrait religieux, le second en raison de son aéroport international), le mont Kyaiktiyo et Yangon ne nous ont retenus que deux petits jours. Nous livrons par conséquent notre maigre expérience sous la forme d’un article unique.

Le Mont Kyaiktiyo et son Rocher d’Or

Il s’agit du second lieu de pèlerinage au Myanmar, après la paya Shwedagon. De nombreux pèlerins s’y rassemblent, et la ville au pied du mont grouille de monde, de jour comme de nuit.

Comment s’y rendre ?
De nombreuses compagnies de bus font la liaison entre les grosses villes environnantes et le mont Kyaiktiyo. Le prix du ticket « touristique » est cependant extrêmement élevé par rapport aux prestations offertes.
Nous avons préféré prendre un train depuis Mawlamyine (également envisageable depuis Yangon), et puis un bus local qui vous conduit au centre de Kinpun (la ville au pied du mont Kyaiktiyo).
Pour quitter Kinpun, il est possible de faire l’impasse sur les bus touristiques en prétextant être malade avec l’air conditionné : nous avons finalement pris un petit bus local, pour 5000 Kyats, vers Yangon.

Où dormir ?
Le lieu étant assez touristique, il y a de nombreuses possibilités de logement pour les budgets moyens.
Pour les petits budgets, deux adresses ont retenu notre attention:

– Sea Sar guesthouse, bungalow plutôt défraichis pour 12 dollars la nuit : 09-8723288 / 09-49818854


(le moustiquaire ne vous sera pas fourni… toutefois, les bungalows plus chers semblent d’un niveau bien supérieur)

– Pann Myo Thu Inn, guesthouse familiale sur le même côté de la rue, 300 mètres plus loin, qui offre des chambres doubles au même prix : 09-49818038 – 057-60285 – pannmyothu.inn.kyaikhtiyoe@gmail.com

Visiter le mont Kyaiktiyo
Nous sommes bien loin de l’esprit du pèlerinage comme nous le concevons. S’il est certes possible d’escalader le mont Kyaiktiyo à pied, la plupart de ses visiteurs empruntent des pick-up chargés comme des camions à bétail, pour la ‘modique’ somme de 5000 Kyats par personne A/R. L’ascension dure environ 45 minutes.
Une fois au sommet, un droit d’entrée de 6000 Kyats par visiteur étranger. Le pass est valable deux jours. Sachez que seuls les hommes peuvent approcher et toucher le Rocher d’Or. Les femmes sont cantonnées à un espace de prière plus éloigné.

Yangon

Comme s’y rendre ?
Nous exagérons à peine en affirmant que toutes les routes du Myanmar mènent à Yangon. Il n’est par conséquent pas difficile d’y accéder en avion, train, ou bus.
Sortir de Yangon est par contre plus compliqué : la station de bus d’Aung Mingalar, d’où partent les bus parcourant de longues distances, se situe hors de la ville. Il faut en outre se laisser suffisamment de temps pour y repérer son bus. Cette station semble en effet être une ville à part entière, constituée de petits comptoirs de compagnies de bus. Demandez l’aide des passants afin de survivre dans cette jungle commerciale.
En règle générale au Myanmar, le temps des trajets en bus est largement surestimé. Le bus pour Bagan, qui démarre à 18h00 et dont l’arrivée est annoncée à 5h30 arrive en réalité à destination à 2 ou 3h du matin.
Pour rejoindre Aung Mingalar à partir du centre, prendre le bus local 43. Vous pouvez vous arrêter en chemin au lac Inya (où se trouve la maison où Aung San Suu Kyi a été maintenue à résidence) ou encore prendre en chemin le bus 209 pour aller visiter le temple Chauk Htat Gyee (magnifique Bouddha couché).

Où dormir ?
Nous avons été assez satisfaits du White House Hotel (et particulièrement de son petit déjeuner buffet sur le toit de l’immeuble). La double, avec salle de bain partagée, coute 17800 Kyats. Insistez pour avoir une chambre avec fenêtre (au risque de vous retrouver dans une cage à poule sans lumière).

Où manger ?
Voici quelques bonnes adresses qui nous ont été communiquées par une amie vivant à Yangon:
– Green Gallery (Thai) – 52th Street Lower Block : resto tenu par une passionnante birmane qui a dû fuir son pays et s’exiler en Thaïlande très jeune. Il est très intéressant de discuter avec elle…
– Naing Htaike (Shan) – Bogyoke Street près du coin avec la 47th Street
– Feel Restaurant (Birman)
– Oishi Sushi (Japonais) – Lasha Street Middle Block
– Cafe Genius (café Shan bio) – 31st Street Upper Block

Que faire ?
Nous n’avons passé que très peu de temps à Yangon, et ne pouvons par conséquent dresser une liste exhaustive des attractions touristiques.  Sont incontournables: la paya Shwedagon (premier lieu de pèlerinage du pays) à la tombée du jour (entrée: 8000 Kyats), les bouquinistes de Pansodan Street, l’Hotel Strand et son quartier, et les différents marchés de jour et de nuit qui animent la ville. Sachez qu’après 21h00 l’animation est quasi inexistante.

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Mawlamyine … et ses environs !

De prime abord, cette ville ne nous a pas transportés. Mais en explorant ses environs, nous comprenons pourquoi tant de touristes s’y arrêtent.

Comment y arriver ?

– Depuis Hpa-An : en bus, pour 1000 Kyats par personne (2 heures de trajet) ou en bateau (8000 Kyats, organisé par la Guest House Soe Brothers).
– Depuis Yangon : en bus ou en train (pas cher, très inconfortable, etl’expérience vaut le détour)

Faites attention : la gare des bus, comme souvent en Birmanie, se trouve en dehors de la ville. Pour rejoindre le centre ville, prenez un taxi-scooter, pour 1000 Kyats.

Hébergement

Oubliez ce qui est indiqué dans les guides : il y a de nombreuses solutions d’hébergement.
Nous avons testé la Breeze Guesthouse (13000 Kyats la double, sans SDB), et la déconseillons fortement. Les cloisons sont tellement minces que vous avez l’impression de dormir dans un immense dortoir, ou mieux, une prison. La déco, et le confort, laissent en effet à désirer.

Sont par contre à retenir:
– la Guesthouse Aurora (nous ne l’avons pas testée, mais n’en avons entendu que du bien). La teahouse située à deux maisons de là est très typique, et est un excellent endroit ou prendre le petit-déjeuner
– la toute nouvelle Pann Su Wai Guesthouse où nous avons séjourné. Bien tenue par un patron loquace souhaitant à tout prix vous aider, elle offre des chambres doubles confortables et propres pour 15000 Kyats la nuit, sans SDB. Pas encore répertoriée dans les guides (elle a ouvert ses portes en octobre 2014), elle est joignable au 09-252524837, et est située sur Lower Main Road, 333/A. Ils peuvent arranger le transport jusqu’aux gares et vous mettre en contact pour louer des vélos (2000 Kyats/jour) et scooters (8000 Kyats/jour).

A voir

Une balade dans la ville s’impose, ne fût-ce que pour admirer ses bâtiments hérités d’un temps passé, son front de mer et ses pagodes. Nous ont marqués: la pagode Kyaik Than Lan et sa vue sur la ville au soleil couchant, le point de vue qui se situe quelques centaines de mètres plus loin, les églises de Mawlamyine et le Bouddha en bambou (véritable chef-d’œuvre artistique, qui change des Bouddhas traditionnels).

A deux pas de la Pann Su Wai Guesthouse, les quais s’animent le soir et des barbecues géants y sont organisés. Joli point d’orgue pour terminer une journée à Mawlamyine en beauté.

Il est également possible de s’échapper vers le sud (par bus, ou en louant un scooter), afin de s’imprégner de tout ce que le bouddhisme a de plus kitch: le win-sein reclining Bouddah (plus de 600 pieds de long) et, quelques kilomètres plus loin, du même côté de la route, un autre Bouddha géant en construction, dont la tête dépasse de la forêt environnante.  En poursuivant sur la même route, vous pourrez rejoindre le terminus de la tristement célèbre « Death Railway », et son cimetière militaire.

Notre coup de cour va à l’île des ogres, située en face de Mawlamyine. Plusieurs bateaux vous y emmèneront, dont les plus petits (les pirogues), reviennent à 500 Kyats par personne, pour une traversée d’une dizaine de minutes. Le plus simple est de louer des vélos à Mawlamyine, et de les emporter sur l’ile. Emporter les vélos sur le bateau est gratuit. Attendez-vous toutefois à devoir pédaler une bonne partie de la journée, l’ile est très grande. Il est également possible de rejoindre un tour organisé (pour cela, renseignez vous à la Breeze Ghesthouse. Le prix – 30.000 Kyats – vous refroidira cependant peut-être un peu).

Armés du nom des villages que vous voulez visiter, traduit en Birman, vous serez facilement aiguillés par les habitants de l’ile. Le village de Ywalut est particulièrement renommé pour son artisanat (élastiques en caoutchouc, sculptures en bois, corde en noix de coco, chapeaux…), et vaut le détour. Pour le reste, il est agréable de flâner à vélo dans la campagne, ou l’on croise vieilles charrettes, bétails et paysans, des heures durant.
Attention à ne pas vous endormir dans ce beau paradis: les derniers bateaux quittent l’ile vers 16.00!

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Hpa-An

Suite à l’ouverture en 2013 de la frontière terrestre avec la Thaïlande, Hpa-An est devenue en quelques années une ville de plus en plus appréciée par les touristes et notamment par les back-packers. Malgré tout, cette ville, et surtout ses alentours, restent très typiques, et nous ont véritablement séduits.

Comment y arriver?

– Au départ de Myawaddy (frontière thaï, correspondant à la ville de Mae Sot en Thaïlande) : en bus (10.000 Kyats et de nombreuses pannes) ou en voiture partagée (15.000 Kyats – environ 5h). La route est de très mauvaise qualité (plusieurs passages à moins de 10km/h), et assez longue.
– Depuis Mawlamyine : en bus (2h – 1000 Kyats) ou en bateau (3h – 10.000 Kyats avec Breeze Guest House)
– Depuis Yangon : en bus (possibilité de faire le trajet de nuit)

Hébergement

Contrairement à ce qui est mentionné dans la plupart des guides touristiques, il y a de nombreuses solutions d’hébergement. La guesthouse Soe Brother est citée dans tous les guides, et donc souvent complète. Nous avons opté pour la Than Lwin Pyar guesthouse (chambres doubles avec ventilateur et salle de bain partagée : 13.000 Kyats – chambres doubles avec A/C et salle de bain privée : 15.000 Kyats – Téléphone: 058-21513). Notre impression générale est bonne mais les chambres peuvent être un peu bruyantes au vu de leurs ouvertures grillagées vers le couloir.

Curiosités

Chaque guesthouse vous remettra un plan de la région, illisible, reprenant l’essentiel des points d’intérêt touristique. Une visite collective est organisée par Soe Brothers, en tuk-tuk, dont le prix est dégressif en fonction du nombre de participants (6000 Kyats minimum, jusqu’à près du triple si vous êtes seul ou à deux).
Autre possibilité (que nous avons privilégiée) : louer un scooter (à partir de 6000 Kyats la journée), et partir seuls à la découverte de Hpa-An et de ses environs. L’agence à laquelle nous nous sommes adressés se trouve sur le rond-point principal de Hpa-An, sur un coin (même trottoir que la guesthouse Soe Brother). Elle dispose d’un plan très complet de Hpa-An, qui rend vos sorties hors du centre plutôt faciles (pour le surplus, le nom des attractions est traduit en Birman, de sorte qu’il suffit de présenter votre précieux plan aux locaux que vous rencontrerez en chemin, pour qu’ils vous indiquent la direction à suivre).

La région comporte de nombreuses grottes assez intéressantes. Notre coup de cœur restera probablement « Sadan Cave » (gratuit) qui impressionne tant par son immensité majestueuse que par le petit coin de paradis que vous trouverez suite à sa traversée. De plus, le retour en pirogue (1500 Kyats par personne) n’est à manquer sous aucun prétexte. Il vous mènera sous la grotte et au travers des rizières jusqu’à la case départ. Toutefois, conseil d’ami, prévoyez une lampe et prenez vos chaussures dans votre sac à dos plutôt que de les laisser à l’entrée du temple (la case départ ou vous ramène la pirogue n’est pas exactement au même endroit que l’entrée du temple).

D’autres attractions nous ont aussi charmés:
– La visite du village Lat-Ka-Na, assez authentique, et dont les habitants sont curieux et amicaux
– La grotte Kawt-Ka-Thaung, où il est possible de se baigner
– L’ascension du mont Zwe-Ka-Bin. Le coucher de soleil et son lever depuis le sommet de la montagne sont tout simplement à couper le souffle. Le jardin au pied de la montagne, où sont répartis des centaines de Bouddhas en pleine méditation, est également un « must ».


– La traversée de la magnifique grotte Ya-Thay-Pyan (nous n’avons pas visité sa voisine, la grotte Kawt-Gone, dont l’entrée est payante – 3000 Kyats)
– La Bat-cave, d’où s’échappent des milliers de chauves-souris à la tombée du jour (soyez-y pour 17h, les places sont chères!)
– Les sources d’eau chaude à la grotte de Bayin-Nyi, ou les femmes et hommes se baignent (et se lavent), à des endroits différents. Notre visite les a beaucoup amusés : étant excentré du parcours touristique habituel, ils ne sont pas familiers des jeunes blancs en maillot de bain.

Bref, on ne s’ennuie pas à Hpa-An, même en y passant plusieurs jours!

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Passer la frontière birmane – mode d’emploi

Pour passer la frontière birmane par la terre, il faut avoir obtenu préalablement son visa auprès du poste consulaire compétent (à Bangkok ou dans votre pays d’origine – coût du visa touristique 25 €). A présent, la preuve du vol retour n’est plus demandée, et seuls deux formulaires doivent être complétés: l’un relatif à votre historique professionnel, l’autre concernant votre identité et les dates de votre voyage.
Notez qu’il est également possible d’obtenir un visa pour la Birmanie en remplissant un formulaire en ligne. Cette procédure n’était cependant pas accessible en décembre 2014 aux aventuriers qui souhaitent passer la frontière à pied. Peut-être cela a-t-il changé depuis lors?

Le visa touristique est valable durant 3 mois à dater de son émission. Le séjour sur le territoire birman ne peut excéder 28 jours dans ce cadre.

A ce jour, il y a trois postes frontière qui sont ouverts avec la Thaïlande. Nous avons choisi celui de Mae Sot (coté thaïlandais)

Une fois dans le centre de Mae Sot, demandez les « blue bus » (derrière le marché, dans la rue perpendiculaire au Seven Eleven). Pour 20 Bahts, le bus vous emmène au pont qui marque la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie.

Au premier poste (thaïlandais), il suffit de présenter son passeport avec sa carte de sortie thaïe (reçue à votre arrivée sur le territoire thaïlandais – souvent agrafée dans le passeport par le contrôle de l’immigration à l’arrivée).

Vous entrez alors dans le no man’s land. Un pont, que vous pouvez traverser à pied, vous sépare de la Birmanie.

Au second poste (birman), vous serez invité à compléter une petite fiche de renseignements, vous demandant de préciser notamment une première adresse en Birmanie (point de chute), ainsi que le poste frontière par lequel vous quitterez le territoire (le garde nous a indiqué que cette dernière mention n’était pas obligatoire). Pour la suite, tout se passe très facilement: armés de notre fiche, et de notre passeport, nous sommes invités à faire un grand sourire à la caméra, qui immortalisera notre passage en ces lieux, pendant que les gardes confirment la validité du visa et apposent sur le passeport le précieux cachet d’entrée.

Si on nous avait dit que c’était si simple… (vous, vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas vous lancer dans l’aventure, qui comporte au final très peu de risques!).

Une fois de l’autre coté de la frontière, vous pourrez prendre un bus, ou partager un taxi, vers Hpa-An. C’est là que la vraie aventure commence: le trajet dure environ 5 heures, sur une piste (plutôt qu’une route) à peine carrossable. Un premier contact avec la Birmanie qui ne manque pas de charme!

Attention: la route vers Hpa-An est tellement peu praticable qu’elle n’est ouverte alternativement que dans un sens à la fois (vers Hpa-An un jour, depuis Hpa-An vers la frontière l’autre jour). Renseignez-vous bien avant de passer la frontière, afin de s’assurer que la route vous est ouverte.

Liaison Ayutthaya – Mae Sot (ville frontalière avec le Myanmar)

Depuis peu, les frontières terrestres de la Birmanie sont ouvertes aux touristes. Nous avons choisi comme point d’entrée Myawaddy (correspondant de la ville Mae Sot en Thaïlande). Restait à rejoindre Mae Sot en transports en commun.

Il y a des bus qui font régulièrement la liaison entre Bangkok et Mae Sot. Il s’agit sans doute d’un bon plan si vous voulez rejoindre les deux villes rapidement.

Nous avons choisi la voie lente, en s’arrêtant en route à Ayutthaya et à Kamphaeng Phet.

Première possibilité: pour les abonnés des bus climatisés, il est possible de prendre un premier bus d’Ayutthaya jusqu’à Kamphaeng Phet (230 bahts) et puis un second de Kamphaeng Phet à Mae Sot (départ toutes les heures environ, entre 7h00 et 18.00 – le second bus prend près de 2h30 pour 140 bahts). Attention cependant à réserver votre ticket dès que possible: ces bus sont vite remplis.
Pour information, la liaison de bus directe entre Ayutthaya et Mae Sot coûte 333 bahts.

Seconde possibilité (à déconseiller, après l’avoir testée, sauf si vous aimez tester 4 à 5 moyens de transports par jour, pour gagner quelques bahts):
– prendre un train entre Ayutthaya et Nakhon Sawat, pour 35 bahts (3h30 de trajet);
– à la gare de Nakhon Sawan, prendre un transport local (taxi, tuk-tuk, scooter…) pour la gare de bus (environ 40 bahts). Nous avons décidé de traverser la ville à pied (6 km) et n’y sommes jamais arrivés: à deux reprises, les Thaïs nous ont pris en voiture et en scooter pour nous amener au prochain gros carrefour (la randonnée ne semble pas être dans leurs habitudes. Vu la chaleur, on les comprend);
– à la gare de bus, prendre un bus (climatisé, on n’y coupe que difficilement – mais en le prenant plus tard, le trajet est moins cher : 120 bahts) pour Kamphaeng Phet;
– à Kamphaeng Phet, prendre un bus local (« blue bus ») pour Tak (environ 1h30 de trajet pour 50 bahts);
– à Tak, prendre un mini van vers Mae Sot (1 grosse heure de trajet, pour 78 bahts). Attention: la route suivie est digne des meilleures montagnes russes, accrochez-vous!

A Kamphaeng Phet, nous avons posé nos sacs pour la nuit. La ville en vaut vraiment la peine.

Hébergement

Seule guesthouse (à notre connaissance) de la ville: la Three J guesthouse (350 bahts la nuit). Le cadre est magnifique, très calme et vert. Le patron de la guesthouse et son fils parlent un anglais correct, et aident volontiers les touristes. Possibilité de prendre un petit déjeuner « à l’occidentale » pour ceux qui ont le mal du pays.
Petit plus: possibilité de louer un vélo pour 50 bahts la journée. Un must pour visiter les ruines de la ville en une journée.

Visites

Il y a deux parcs historiques à Kamphaeng Phet (100 bahts l’entrée de chaque parc, ou ticket combi de 150 bahts pour les deux). Nous n’avons visité que le plus petit, qui contient plusieurs temples en ruine, ainsi que trois belles statues de Bouddha presqu’intactes. Le charme d’Ayutthaya avec les touristes en moins!


La muraille de la vieille ville est, à certains endroits, toujours en place. Elle vaut le détour, d’autant plus qu’il faut se perdre dans les quartiers éloignés pour pouvoir l’admirer: deux visites pour le prix d’une!
Enfin, la ville n’est pas très touristique en soi, et il est plaisant de se perdre dans certains quartiers très authentiques.

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Ayutthaya

Ayutthaya n’est qu’à 1h30 de train de Bangkok (20 bahts). La visite de la première capitale Siam est donc une parfaite excursion depuis la capitale actuelle, ou mieux, une belle étape sur la route pour Chiang Mai. Y passer plusieurs jours est souhaitable, tant la ville est vaste et riche de trésors architecturaux.

Pour rejoindre le centre ville depuis la gare, continuez tout droit jusqu’à la rivière, que vous traverserez pour 5 bahts. Ensuite, empruntez les ruelles ou se tient le marché, en gardant le même cap (tout droit).

Hébergement

Ayutthaya est relativement touristique, et vous n’aurez aucune difficulté à trouver une guesthouse. Plusieurs d’entre elles sont regroupées dans une rue: Naresuan. Facile donc de faire jouer la concurrence! N’hésitez pas à négocier le prix de la chambre (nous avons payé 200 bahts à la Toto House – propre mais rudimentaire, sanitaires spacieux, ordinateur à disposition et possibilité d’y louer des vélos).
La Naresuan Road est par ailleurs très animée le soir. Ses terrasses ont un certain succès auprès des touristes (à déconseiller donc si vous cherchez un endroit calme).

Transport

Dans Ayutthaya, si vous ne voulez pas vous ruiner en Tuk-Tuk et partir à la découverte des temples perdus, rien ne vaut le vélo. Plusieurs guesthouses ou agences en proposent à la location, pour environ 50 bahts la journée. Nous avons testé, et approuvons largement!
Un plan « touristique » dont l’échelle est très relative est facilement disponible. Attendez-vous cependant à vous perdre (le plan ne reprend en effet que les rues importantes dans lesquelles sont situés les temples), et à demander votre chemin aux locaux, qui parlent très peu anglais, mais qui seront contents de vous aider si vous montrer la photo du temple que vous souhaitez rejoindre. Ils ont visiblement l’habitude de voir des touristes perdus, et s’intéressent spontanément à vous si vous mettez pied à terre face à eux.
Sinon, il y a toujours l’éléphant mais nous ne nous y risquons plus suite à cet article intéressant.

Temples… Oui mais lesquels?

Il y a des dizaines de temples à Ayutthaya. Un choix s’impose.
L’entrée de plusieurs d’entre eux est soumise à l’achat d’un ticket « pour étrangers » (50 bahts). Une vraie petite fortune si vous envisagez d’en visiter plusieurs. Nous avons été charmés par le Wat Chaiwatthanaram et le Wat Phanan Choeng (se renseigner sur l’heure à laquelle le Bouddha est paré de son voile orange: c’est magique à voir!). Le Wat Maha Tat est intéressant, outre ses ruines, car il contient la fameuse tête de bouddha, retenue par les seules racines d’un arbre (le reste de son corps ayant disparu).
Au rayon des visites « gratuites », le Wat Lokayasutharam, le parc royal et le temple en face du Wat Kudidao valent le détour.

Autres curiosités

Ayutthaya était naguère une citée commerçante, qui a créé de forts liens avec le Portugal d’abord, et la France ensuite. Deux quartiers de la ville leur sont encore dédiés: le quartier portugais comprend un petit musée (gratuit) sur l’implication de cette communauté dans le développement de la ville, alors que le quartier français est surtout visité pour son église (Église Saint-Joseph, qui n’est pas monumentale, mais qui vaut le détour en ce qu’il y a peu de lieux de culte catholique en Thaïlande).


Afin de parfaire vos connaissances sur la première capitale de la Thaïlande, une visite par le Tourist Information Center s’impose. Elle est gratuite, et le petit musée qui se trouve dans ce centre contient de nombreuses informations intéressantes sur l’histoire d’Ayutthaya.

Marchés

Outre le marché au centre ville (mentionné ci-dessus) le night market le long de la rivière vaut le détour. Il est particulièrement agréable d’y manger un bout, avec comme fond le palais éclairé.


A éviter par contre à tout prix: le village des éléphants et son floating market. Il s’agit d’un marché tout à fait artificiel, qui n’est pas véritablement flottant (aucune barque ne navigue), et qui attire principalement des touristes asiatiques. C’est le sommet du kitsch. Passez votre chemin (sauf si vous aimez nourrir des vaches portant un serre-tête minnie, donner le biberon à des chèvres, ou poser à coté d’animaux enchaînés – ce qui n’est pas notre cas).

Change

Il est possible d’échanger votre monnaie nationale en Bahts au centre commercial à coté de la rue des guesthouses, ou à la gare (au guichet des billets). Dans ce dernier cas, le taux est cependant moins intéressant… Prendre des petites coupures !

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S’échapper de Bangkok – Samut Sakhon – Samut Songhkram – (Amphawa)

Il existe différentes possibilités pour rayonner autour de Bangkok tout en y découvrant de vraies merveilles. Cette fois, nous vous proposons d’expérimenter en deux journées (et plus si affinités), l’Ouest de Bangkok. Au menu :

  • Une expérience en train d’environ 2h45 pour 40 Bahts.
  • Passage par une ville quasiment non fréquentée par les touristes. Elle ne manque pourtant pas de charme : Samut Sakhon (Maha Chai).
  • Découverte du fameux marché de Samut Songhkram  – celui-ci prend place en permanence sur une voie de chemin de fer… que vous allez emprunter… oui, oui…
  • Visiter un vrai marché flottant avec un caractère toujours authentique au sein de Amphawa.
  • Dormir dans une Guest-House magnifique le long de l’eau et se prendre à rêver en observant les lucioles qui semblent jouer avec leur reflet sur la rivière.

Nous vous conseillons de faire cette excursion un jour de weekend afin d’être certain que le marché flottant d’Amphawa prenne place. Renseignez-vous à votre Guest-House à ce propos.

Première étape – Trouver la gare

Autant le dire tout de suite, il est possible de prendre un mini-bus directement vers Samut Songkhram. Il y en a pour environ 1h30 mais bon… trop facile et pas assez fun à notre goût : nous préférons la petite ligne de train qui y mène 🙂 Toutefois, rien ne vous empêche de faire l’aller en train et le retour en bus (ou inversement).
Votre première étape va donc être de trouver la gare de départ à Bangkok. Il s’agit de Wongwian Yai (ou la suivante : Talat Phlu, celle que vous voyez ci-dessous en photo) et, pour la situer à la grosse louche, elle est du même coté de la Chao Phraya que Wat Arun et au Sud-Ouest de celui-ci.

A priori, de notre expérience, le bus n°1 passe par ce côté-là. Le mieux est de demander aux locaux comme nous vous l’avions déjà conseillé dans notre article sur Bangkok. Nous avons réussi à embarquer dans un taxi bleu pour 8 bahts la course à proximité de Wat Arun.
Vous pouvez obtenir les horaires de train de cette petite ligne (« Mae Klong Line ») dans n’importe quelle gare ou bien sur le site internet du service ferroviaire.
Votre gare d’arrivée sera le terminus, Maha Chai, c’est assez simple ! Le tout pour 20 bahts et environ 1h.

Arrivée à Samut Sakhon

‘Samut’ signifie en Thaï que la ville est située près de l’eau… Mais vous l’aviez déjà deviné évidemment 😉 Par contre, ne vous laissez pas perturber par le nom de la gare. Maha Chai est le nom que les Thaï donnent à Samut Sakhon : « same same » !
Le marché situé à proximité de la gare est vraiment très sympathique. La ville est également reconnue pour ses poissons, crustacés et autres fruits de mer… Les habitants sont charmants et seront surpris de votre présence, ils n’hésiteront pas à venir vers vous pour vous indiquer le chemin ou essayer de communiquer à leur façon.

Cette ville mérite vraiment le détour et nous vous conseillons de vous y balader un peu. Nous avons eu quelques difficultés à trouver un hôtel (l’anglais n’est pas le fort de la région) mais avons fini par dormir dans un appartement à 450 bahts la nuit.

Pour notre part, cela s’est soldé par :
– une nuit sur place qui nous aura apporté une rencontre avec un chanteur local très sympathique avec qui nous avons passé la soirée – endroit très connu des locaux pour boire un verre le soir – Demander le « Fin Bar »;
– un spectacle religieux mettant en scène des serpents
– une foire locale type brocante
– la découverte d’un « Cat café » – boire un café en donnant son chat à cat-sitter…… tout un concept
– une séance de gym dans le parc de l’université
– … (à compléter selon votre expérience)

La deuxième partie de l’escapade

Quand vous vous sentirez prêts à quitter Samut Sakhon, traversez le fleuve pour 5 bahts et allez rejoindre la gare de Ban Laem : 15 minutes à pied tout au plus.

Vous pouvez y prendre un dernier train pendant 1h45 pour 20 autres bahts. Pareil que précédemment, la gare d’arrivée s’appelle Mae Klong mais il s’agit bien de Samut Songhkram !! Les paysages sont vraiment sympas : rizières, maisons résidentielles composées de grosses jars pour la récolte des eaux de pluie, etc.

Si vous avez raté le dernier train en partance pour Samut Songhkram, pas de stress, restez de ce coté du fleuve et, sur la même route que le petit ferry en le gardant dans votre dos, marchez jusqu’à la prochaine intersection et, à ce coin, vous pouvez prendre un minibus pour Samut Songhkram. Le prix est d’environ 30 bahts.

Samut Songhkram – Le marché sur les voies de chemin de fer

Ce marché est déjà en soi assez agréable bien qu’il soit assez difficile d’y circuler. Il faut s’imaginer que la largeur de passage dans les deux sens est une voie de chemin de fer. De plus, les étals et « toits » de ceux-ci prennent pas mal de place.

Le but est d’être dans ce marché juste avant qu’un train ne passe. Préparez vous alors à voir à quelle vitesse les gens remballent et remettent en place leurs marchandises. C’est vraiment impressionnant et à conseiller !
Vous pouvez moduler votre voyage pour arriver en train à 13h45, en sortir et voir repartir le train à 14h30. Quoi qu’il en soit, les arrivées sont à 09h50, 13h45, 18h22 et les départs à 06h20, 10h20 et 14h30.
La ville a, paraît-il, quelques autres atouts mais nous ne les avons pas explorés.

Amphawa – « Floating Market authentique »

De Samut Songhkram, prenez un mini-bus pour Amphawa. Il est très facile d’y trouver une Guest-House peu chère. Pour notre part, nous avons pu dormir dans une maison en bois située sur le chemin principal en direction du cul-de-sac, tout à fait à gauche au coin. Vraiment magnifique pour environ 200 bahts la nuit à deux.

Il vous reste à moduler ce programme en fonction de vos envies mais vous avez maintenant les cartes en main !!!!

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Bangkok – Guide de survie aux premiers arrivants

Vous planifiez un voyage en Thaïlande ? Vous avez déjà vos tickets en poche ? Vous envisagez un passage par Bangkok ? Cet article est fait pour vous. On essaye de vous y donner quelques tuyaux qui vous faciliteront la vie.

Arrivée par avion

Si vous arrivez pour la première fois à Bangkok, il y a de fortes chances que vous arriviez par l’aéroport international. Pour notre part, nous avons déjà testé les liaisons Bruxelles – Bangkok avec la compagnie Aeroflot (623 € l’aller/retour en juin 2013) et Paris CDG – Bangkok avec Sri Lankan Airways (380 € l’aller simple avec arrivée le 29/12/2014). Les choix étaient purement financiers et, finalement, les compagnies étaient relativement correctes.

Votre premier contact avec le pays du sourire ne risque malheureusement pas de vous émoustiller spécialement : la file d’attente pour obtenir le visa peut s’avérer assez longue. Par contre, aucun souci pour l’obtention de celui-ci. Il n’est ni nécessaire de payer ni de présenter une quelconque preuve que vous allez quitter le pays endéans le mois.

Bref, récupérez vos bagages, descendez de deux étages et, juste avant de prendre le train reliant le centre de Bangkok (+/- 40 Baht), vous trouverez des autres bureaux de change un peu plus intéressants que les premiers que vous avez pu croiser.

Argent

Concernant la monnaie locale, il s’agit bien entendu du ‘Baht’ et, dès votre obtention du visa, vous aurez une série de bureaux de change qui sont tous à éviter. Si vous avez déjà l’équivalent de 2 € par personne, ce sera suffisant pour atteindre le centre ville ou vous pourrez obtenir de bien meilleurs taux.

Par contre, si vous n’avez pas de monnaie locale et que vous souhaitez éviter les frais de retrait aux distributeurs d’argent (ATM), on vous conseille de prendre des euros ou des dollars avec vous que vous changerez au fur et à mesure de votre voyage. Prendre des petites coupures de 5 ou 10 € vous dépannera aussi utilement dans le cas d’un mauvais taux de change que vous seriez obliger d’accepter.

En règle générale, les banques sont moins intéressantes que les petits bureaux de change.
A l’heure actuelle, le taux est d’environ 1 € = 39 Bahts, soit environ l’ancien taux de change franc belge / euro 😉 .

Se déplacer à Bangkok ou Comment atteindre votre Guest-House

Si vous voyagez de la même façon que nous, vous êtes probablement à la recherche d’un hébergement pas cher. Il ne s’agit donc pas de trouver un hôtel en plein centre-ville (quoi que la notion de centre est assez subjective à Bangkok).
Si vous débarquez au soir ou un jour de grande affluence (un jour de nouvel an par exemple 🙂 ), nous vous conseillons fortement de réserver votre nuit au préalable. Par exemple, via booking.com, nous vous proposons T.T. Guesthouse qui revient à 380 Bahts pour une chambre avec deux lits, salle de bain partagée.
Il y a moins cher mais nous n’avons pas encore testé. A la fin de China Town, il y a un quartier indien où nous avons trouvé une chambre à 200 Bahts la nuit.

Dans tous les cas, le moyen le plus simple pour se déplacer dans Bangkok est le ‘Sky Train’ et trouver un hôtel à proximité de cette ligne est vraiment un bon plan. Ce n’est malheureusement pas le cas pour l’adresse que nous venons de vous conseiller.

En effet, pour notre part, nous ne nous déplaçons ni en Sky Train, ni en Tuk-Tuk et encore moins en taxi : rien de tel que le bus !! N’importe quel trajet d’un point A à un point B revient à 8 Bahts par personne dans un bus sans climatisation et 11 Bahts sinon. On peut aussi prendre les petits taxis collectifs bleus qui sont eux aussi au prix de 8 Bahts. Le plus compliqué dans l’histoire c’est que ces transports sont indiqués uniquement en écriture Thaï (l’alphabet est différent), ce qui explique pourquoi peu de touristes les prennent. Certains locaux peuvent aussi s’y perdre à l’occasion : il faut voir le nombre de lignes qui existent !!! On vous conseille tout de même de tenter l’expérience et de noter sur un papier les endroits où vous désirez vous rendre et, mieux, les faire écrire en Thaï par un local qui parle anglais. Avec ça dans la poche, il n’y a plus qu’à demander aux gens qui vous indiqueront beaucoup plus aisément. De plus, de votre Guest House aux différents centres névralgiques, vous aurez probablement 4 ou 5 numéros maximum à retenir.
Par contre, attention, traditionnellement, les asiatiques n’aiment pas répondre ‘non’ (c’est un peu offensant). Il est donc indispensable, voire vital, de poser des questions ouvertes, surtout si votre interlocuteur n’a pas un niveau d’anglais élevé. Préférez donc : « China Town. Bus. Which number ? » et pas « China Town. Bus 1 ? ».
Dans tous les cas, ce sera à chaque fois une superbe expérience locale qui vaut bien plus que les tracas que cela peut parfois causer !

T.T. GuestHouse – Notre choix

A notre connaissance, 380 Bahts la nuit pour deux personnes a Bangkok et dans un endroit propre est plutôt une bonne affaire.

Voici quelques conseils si vous décidez d’y séjourner :

  • A partir de l’aéroport, arrêtez vous a Makkasan et prenez le bus 29 ou 34, arrêt à la gare de Hua Lumphong. De là, la Guest House est environ à 10 minutes de marche.
  • De la Guest House, vous pouvez prendre le bus 1 vers China Town ou, marcher 5 à 10 minutes jusque l’embarcadère situé sur la gauche de l’hôtel Sheraton. De là, vous êtes sur la Chao Phraya et vous payez 15 Bahts le trajet vers n’importe quel autre arrêt. Vous pouvez notamment vous arrêtez juste en face de Wat Arun ou du Grand Palace.
  • Près de ce même Sheraton, il y a un centre commercial avec un bureau de change.
  • Le responsable de la Guest House parle très bien anglais et est de très bon conseil.
  • Désavantage pour les fêtards, la porte est fermée à minuit, il faut donc être rentré avant. Ou avoir une bonne excuse et avoir négocié ça avec le gérant 🙂
  • Dans la même rue que l’hôtel, marchez vers la gare environ 100 m ; sur le coin à gauche, il y a un petit resto qui est spécialisé dans les brochettes – DE-LI-CIEUX !!
  • Juste à coté de TT Guesthouse : un 7-Eleven.

En route – Notre top 10 des choses à faire

Bangkok reste une ville très touristique : il faut s’y attendre et faire les attractions les plus touristiques au plus tôt dans la journée. Voici toutefois ce que nous avons préféré :

  • China Town : la nuit le quartier grouille d’étals où vous pourrez manger bien et pas cher. De plus, si vous commencez à en avoir marre de la nourriture Thaï, c’est une bonne alternative. 
  • Manger indien parce que ça fait du bien de changer.
  • Passer le nouvel an à Bangkok.
  • Sortir de la ville – Amphawa (marché flottant authentique) – Samut Songhkram  (marché sur les voies de chemin de fer) – Ayutthaya (première cité Siam).
  • Boire un verre dans un sky bar et fermer les yeux sur le prix du verre qui vous coûte l’équivalent d’une nuit à la Guest-House (dans le même registre : essayer de s’y faire accepter en portant un pantalon Thaï type ‘fisherman’).
  • Wat Pho (100 Bahts) – Bien connu pour son Bouddha couché mais avec tant d’autres choses à découvrir.
  • Wat Arun – Spectaculaire temple le long du fleuve.
  •  Bangkok Modern Art Museum – Chouettes collections, gratuit, rafraîchissant de déambuler dans le bâtiment climatisé et de voir autre chose que des temples ; il y a aussi un petit cinéma avec des bancs en bois au rez de chaussée.
  • Grand Palace – Hyper touristique et hyper cher (500 Bahts) : c’est quand même à faire au moins une fois – de nombreuses choses à voir.
  • Temple de nonnes face à l’embarcadère du Grand Palace – temple assez traditionnel ( Wat Rakhang).

Notre flop

(parce qu’il y a toujours des choses qu’on aime moins)

  • Khao San Road : touristique, absolument rien d’authentique (même les scorpions à y manger), bars bruyants et presque que fréquentés par des occidentaux.
  • Marché de nuit de Pat Pong : quartier dédié au tourisme sexuel, marché pas authentique et uniquement constitué de brols pour touristes (comme nous en fait mais on n’en veut de toute façon pas).

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